En rachetant Opel, PSA soigne sa stature sans changer de catégorie. Mais si le groupe parvient à digérer sans heurt son acquisition allemande, il pourrait bien s'offrir un avenir d'une autre dimension.
Comment dit-on « tremplin » en allemand ? En rachetant Opel pour une somme modique - à peine plus de 1 milliard d'euros sonnants et trébuchants -, PSA signe un joli coup double, soignant sa carence en taille et dopant son assise européenne. Les deux remèdes sont bienvenus, tant le groupe hexagonal constituait il y a encore deux ans une proie de choix pour un prédateur avisé et manquait de volume pour amortir son budget R&D. « Cela change la donne pour nous », s'enthousiasmait début mars Carlos Tavares, le patron du constructeur français, lors de la cérémonie qui clôtura le raid éclair de la maison Peugeot sur la division européenne de General Motors.
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