Pour permettre de faire des économies, le Groupe PSA se restructure, réaménage ses usines ou se sépare de bâtiments devenus trop coûteux à entretenir.
Deux exemples illustrent cette recherche d'économies :
1. La vente d'une partie des terrains de l'usine de Mulhouse
Enterré en 2015 suite à souci sur le montage juridique de l'opération, les négociations sont relancées pour la vente des terrains représentant une surface non négligeable de 30 hectares.
Jean Rottner, président de la région Grand Est, déclare ainsi "Nous sommes très attentifs à la pérennité de ce site" ajoutant que les négociations ont repris l'année dernière et espérant un accord "dans les semaines qui viennent car toutes les solutions ont été posées sur la table".
Le périmètre du rachat est encore à déterminer puisqu'il y a entre 50000 et 150000 mètres carrés de bâtiments auxquels il faut ajouter des terrains pour 30 à 70 hectares.
Néamoins, la reconfiguration du site nécessitera des travaux de dépollution et une restructuration des réseaux routiers et d'énergie. « Avant de réaliser la vente, des travaux sont nécessaires », confirme Frédéric Chevrier, responsable projets sur le site PSA de Mulhouse. Côté PSA, les économies de frais fixes pourraient s'élever à jusqu'à 3 millions d'euros par an.
2. La vente du centre Maurice Clerc, pôle sportif et culturel des agents PSA à Poissy
Confronté à une baisse des effectifs, l'association sportive et culturelle a vu le nombre de ses adhérents passait de 4000 il y a 10 ans à 1000 aujourd'hui. Jusqu'ici, l'association, qui propose 42 activités, siégeait dans un château du XIXe siècle dont le coût de fonctionnement annuel dépassait les 400 000 €. Afin de maintenir les activités, des discussions ont été engagées avec les communes environnantes afin de pouvoir utiliser leurs infrastructures.
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