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Citroën devient-elle une marque de collectionneur fortuné ?



La vente d'une partie des réserves du Conservatoire de la marque aux Chevrons a révélé quelques surprises : les prix des youngtimers se sont envolés.

Tout a été vendu. Et à quels prix! La vente aux enchères d'une partie des réserves du Conservatoire Citroën, qui s'est déroulée dimanche dernier et qui se composait de 90 lots d'automobilia (accessoires) et de 65 véhicules a rapporté la bagatelle de 773 000 € (frais inclus). Et tout a été dispersé, ce qui n'est pas si fréquent dans ce type de vente. Mise en oeuvre avec maestria par Leclere Motorcars, le département automobile de la maison de vente du même nom, elle a été suivie, par téléphone ou par internet, par 1 168 personnes, et 621 d'entre elles s'étaient inscrites pour enchérir. Citroën avait déclaré que cette vente avait «pour objectif de transmettre quelques belles endormies aux passionnés». Vu la dimension hétéroclite de ce qui était proposé (petits objets sans beaucoup de signification, véhicules parfois en mauvais état, et pour la quasi-totalité sans carte grise), nous pensions surtout que la marque voulait se débarrasser de quelques «encombrants» à l'occasion du déménagement du Conservatoire d'Aulnay-sous-Bois à Poissy. Rappelons qu'à l'exception d'un véhicule des années 1920 (une C4 berline à carrosserie spéciale), de cinq des années 1930, d'un de 1953 (une Traction Avant 11), tous à restaurer, et enfin d'une Ami 6 de 1961 (pour pièces), les voitures mises à la vente dataient au mieux des années 1970-1980, la majorité d'entre elles (45 sur 65) étant sorties dans les années 1990-2000, avec une légère surreprésentation de cette dernière décennie.

Les «hydrauliques» tiennent la cote


Cette période a créé la surprise avec une XM V6 Exclusive Phase 2 de 2 000, ne totalisant certes que 5 440 km et disposant de sa carte grise, qui a été cédée pour 30 000 € (33 600 € frais inclus). La revue Youngtimers, pourtant très au fait des prix du marché, estime dans son hors-série «Cote officielle 2017» la valeur d'un tel véhicule, dans sa phase 1 (1990-1997), à.... 3 000 €, soit dix fois moins! Une autre XM ayant été conduite par Roger Hanin dans la série Navarro, également de l'année 2000, mais totalisant 119 500 km, est partie à 12 320 €. Une Xantia Activa de 1997 (1 575 km) a été acquise pour 15 680 € (frais inclus), une modeste G Spécial de 1977 pour 13 440 €. Une BX GTI de 1990, pré-série usine, a été vendue 11 200 €. La CX a confirmé sa cote montante avec une Pallas automatique phase 1 de 1980 cédée pour 13 440 €. Et L'un des premiers modèles de la C5 (2001), certes peu kilométré (1 151 km), mais à immatriculer, s'est arraché pour pas moins de 8 960 €.

Razzia sur les DS à Los Angeles

Une telle auto se trouve encore entre 1 000 et 2 000 € sur le Bon Coin ou la Centrale. Faut-il l'acquérir? Va-t-elle devenir un véritable «collector»? L'engouement pour les Citroën «hydrauliques», même assez récentes, semble croître d'une façon inattendue et ne se limite pas à la France. En Californie, les prix des DS s'envolent. La voiture du Mentalist se négocie là-bas au minimum à 20 000 $. Une belle pièce peut facilement valoir 50 à 60 000 $. «Les prix des DS ont doublé en l'espace de quelques années, et à mon avis, ils vont encore doubler», pronostique Robert Chicha, un Français établi depuis 1972 à Los Angeles, et fin connaisseur des Chevrons (il possède Traction, SM et DS). «La vente de nombreuses Citroën de Peter Mullin courant 2018 va encore tirer les prix vers le haut», analyse-t-il. «Ce qui me paraît peut-être encore plus étonnant, c'est la baisse de l'âge des collectionneurs. Il y a peu encore, c'étaient des quinquagénaires ou des sexagénaires qui frappaient à la porte de notre club Citroën local. Aujourd'hui, nous voyons arriver des trentenaires fous de DS. La voiture de collection est un phénomène générationnel», précise Robert.

Source :

http://www.lefigaro.fr/automobile/2017/12/12/30002-20171212ARTFIG00309-citroen-une-marque-pour-collectionneur-fortune.php

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