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Essai du Citroën C3 Aircross par Franck Lagorce

Pour répliquer à la folie des SUV urbains, la C3 prend de la hauteur et se muscle en version Aircross. Verdict sans complaisance de Franck Lagorce

Échapper aux SUV devient de plus en plus difficile. Même en ville. Depuis les pionniers Nissan Juke, Renault Captur ou Peugeot 2008, la liste s'allonge tous les jours : Fiat 500 X, Opel Crossland X, Seat Arona, Kia Stonic, Hyundai Kona ou encore VW T-Roc. Pas question pour Citroën de les laisser se partager seuls ce copieux gâteau. Surtout lorsqu'on dispose dans sa gamme, primo d'une pimpante petite citadine comme la nouvelle C3 - Citroën capitalise d'ailleurs sur ce nom - et secondo d'une base technique qui a fait ses preuves sur le 2008.

S'il partage bien les mêmes châssis et motorisations, à l'image de petit 3 cylindres PureTech de 110 ch de notre essai, le C3 Aircross n'est pas pour autant une copie de ce dernier. PSA ne met pas tous les œufs dans le même panier : les Peugeot et Citroën gardent chacune leurs petits secrets et leurs spécificités. Dans le n°997 (7 au 20 décembre 2017) de l'Auto Journal, notre pilote Franck Lagorce a voulu voir ce qui pouvait tant séduire les automobilistes qui craquent sur ces nouveaux rois des villes. Voir Franck Lagorce au volant du Citroën C3 Aircross.
"Il a une bonne bouille ce C3 Aircross ! Plus généralement, je trouve d'ailleurs que Citroën a pris un joli virage stylistique. Ils ne se contentent pas de copier les concurrents et leurs modèles ont une vraie personnalité. À bord aussi, le dessin est audacieux, mais la planche de bord est trop massive à mon sens et le rétroviseur intérieur trop encombrant. Il bouche un peu la visibilité vers l'avant, un comble quand on est dans un SUV. Il ne faut pas que le style prenne le pas sur le fonctionnel et les fondamentaux. Je n'aime pas non plus l'ergonomie du volant : les branches sont trop grosses et je ne sais pas où positionner mes mains. C'est quand même fâcheux pour conduire !
Sans cela, le moteur est plaisant et plutôt tonique. En prime, il n'est pas trop bruyant, même si la sonorité « de mobylette » caractéristique des 3 cylindres devient plus présente dans les tours. Dommage toutefois que la commande de boîte soit si dure. En plus, elle a du jeu. C'est le genre de défaut que l'on ne devrait plus trouver dans une voiture en 2017. Je retrouve bien la patte Citroën dans les suspensions, prévenantes, et la direction, douce. Le comportement routier est sain, moins dynamique que celui d'un 2008, mais ce que l'on perd en agilité est gagné en confort et en douceur. En revanche, gros bémol au freinage : il entre trop tôt dans l'ABS et cela nuit à l'efficacité. En appui, c'est pire encore, avec un sous virage très prononcé. Les pneus M+S de cette version équipée du Grip Control n'aident pas non plus (NDLR : impression confirmée par nos mesures : 73 m pour s'arrêter à 130 km/h), même si ce système à l'avantage d'offrir un petit plus sur les terrains difficiles."

Source : L'autojournal

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