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Essai du DS7 Crossback par Le Parisien


DS, marque du groupe PSA, joue sans doute avec ce modèle son va-tout, après une chute continue de ses ventes.

Pour son investiture le 14 mai, c'est à bord d'une DS7 Crossback qu'Emmanuel Macron a remonté les Champs-Elysées. Un sacré coup de pub, alors que le SUV haut de gamme ne sera livré qu'en janvier. Devenue une marque à part entière du groupe PSA depuis 2014, DS joue sans doute avec ce modèle son va-tout, après une chute continue de ses ventes. Son pari peut-il être gagné ? Pas sûr. Vendu de 31 200 à 48 900 euros, la DS7 Crossback se veut « l'alliance du savoir-faire à la française dans le domaine du luxe, et de la haute technologie ».


Sauf que la finition n'est pas toujours au rendez-vous. A commencer par un plafond intérieur mal fixé, ou encore des poignées de portes recouvertes d'un plastique du plus mauvais effet. Jusqu'à cette grosse montre, assez moche, de la marque française BRM, qui pivote sur elle-même quand le contact est allumé. Le tableau de bord est à l'avenant. Entièrement numérique, son design, fait de différents losanges pour indiquer le niveau d'essence ou la température, affiche un look vieillot avant l'heure.

Pour son lancement, cinq moteurs différents son proposés : trois essences et deux diesels, associés à une boîte automatique à 8 rapports. En entrée de gamme, le Puretech 130 ch est un 3-cylindres qui équipe déjà les Peugeot 3008 et 5008. Une nouvelle évolution du 1,6 litre turbo THP délivrant 225 ch et sa déclinaison 180 ch complètent la gamme essence.
Des aides à la conduite très efficaces

L'offre diesel se compose de deux BlueHDi 130 ch ou 180 ch un peu creux. Pour espérer plus de nervosité, il faudra attendre mi-2019, avec l'arrivée du premier modèle hybride rechargeable chez PSA, pour une puissance de 300 ch (un 4 cylindres essence de 200 ch, plus un module électrique de 80 kW placé sur l'essieu arrière). Cette version devrait être capable de parcourir 50 km en mode zéro émission.

Les aides à la conduite sont sans doute le point où la DS7 Crossback fera la différence. Cette technologie bénéficie de la recherche et développement de PSA en matière de voiture autonome. Le régulateur adaptatif, qui permet à la voiture d'ajuster automatiquement sa vitesse en fonction du trafic, est d'une efficacité redoutable. Tout comme le maintien de voie, qui donnerait presque envie (si la loi ne l'interdisait pas) de lâcher les mains du volant. Une petite caméra située au-dessus du volant permet de surveiller la vigilance du conducteur. En cas d'endormissement, mais aussi de consultation du téléphone portable.

Dernier point : une autre caméra, placée dans la calandre, anticipe jusqu'à 90 km/h le relief de la route en envoyant en temps réel des informations aux amortisseurs. La DS7 Crossback sera construite en France à Mulhouse (Haut-Rhin). Seule la Chine bénéficiera d'une production locale, à Shenzhen. C'est dans ce pays qu'elle a le plus de chances de se faire une place

Six nouveaux modèles pour redresser la pente

DS, ou la preuve qu'une marque ne se construit pas seulement sur les cendres d'un lointain modèle, aussi glorieux soit-il. Quand en 2014 DS se sépare de Citroën pour devenir une marque à part entière, elle met systématiquement en avant les valeurs de son illustre ancêtre, commercialisée entre 1955 et 1975, pour faire la promotion de ses trois modèles d'alors : DS3 (citadine), DS4 (compacte) et DS5 (berline), lancés quatre ans auparavant. Sauf que ces trois produits, malgré des retouches, ne convainquent guère. Et les ventes reculent année après année.

Au point que la production des DS4 et DS5 devrait être stoppée en 2018. DS espère néanmoins renouer avec la croissance cette même année avec le lancement de six nouveaux modèles, au rythme d'un par année.

Après la DS7 Crossback, arrivera en 2019 un nouveau SUV, de taille plus modeste, pour contrer les Audi Q2 ou Mini Countryman. Un dérivé électrique devrait voir le jour d'ici à 2020. Pour accompagner cette vague de lancements, DS va développer en parallèle son propre réseau de distribution, avec 127 points de vente ouverts fin janvier, et 155 avant l'été. Dans le monde, le réseau DS en totalise déjà 366. Il en comptera 790 en 2020.

Commentaires

  1. Essai particulièrement dur et assez injuste notamment sur l'intérieur...

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  2. Ce premier paragraphe sur le design intérieur est assez ahurissant de subjectivité. Asséner ses propres goûts esthétiques comme des vérités incontestables n'est pas digne d'un soi-disant journaliste.

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  3. Totalement d’accord , il y a des « baffes qui se perdent » au Parisien...

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  4. +1
    Ou comment imposer ses goûts (parfois douteux) à tout le monde.
    C'est vraiment pitoyable.
    Quant à l'analyse de la baisse des ventes, ce n'est plus une analyse mais une bêtise...
    Comment peut-il écrire que "ces trois produits ne convainquent guère" (DS3/DS4/DS5), la DS3 est clairement un succès, il confond sans le savoir, vu que le sujet est juste survolé (quel professionnalisme !), le vieillissement de la gamme avec l'échec (même si DS4 & DS5 n'ont pas poussé fort). Pauvre journaliste...

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  5. On est clairement juge et jury chez Le Parisien. En effet des mots comme "moche" ou "vieillot" n'ont aucune place dans une revue supposée etre objective. Pour la montre on aime ou on n'aime pas mais c'est voulu, comme une piece de meuble antique dans un appartement moderne. Quant au design en losanges, moi qui suis habitué au "flat design" d'Android plutot qu'aux fioritures d'iOS, moi ca me parait bien dans l'air du temps.

    Je trouve aussi bizarre ces commentaires sur la mauvaise finition quand ce 7 Crossback a justement été jugé tres favorablement dans l'ensemble, y compris par les pro-Allemands habituels. J'espere seulement que les lecteurs iront voir la voiture en concession eux-memes plutot que s'arreter sur l'opinion d'un journaliste de mauvaise foi.

    Par contre je l'aime beaucoup dans cette livrée grise et dark chrome. Si seulement DS voulait bien répondre a mes messages sur leur formulaire en ligne et que je pouvais décider si ce serait bien ma prochaine voiture, alors c'est probablement les couleurs que je choisirait (losanges et montre BRM inclus!).

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  6. PS: Jérémy, tu aurais le lien s'il te plait? (a moins que ce soit sur abonnement) Je serais bien allé lire les commentaires...

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    1. Voici le lien :
      http://m.leparisien.fr/economie/la-ds7-crossback-a-la-conquete-du-marche-de-l-automobile-haut-de-gamme-27-12-2017-7472424.php

      Par ailleurs, tu m'avais demandé mon avis sur la voiture après l'avoir vue. J'avoue avoir été sous le charme, je ne parlerai pas du physique mais c'est une voiture où chaque détail compte, on sent vraiment qu'ils ont voulu bien faire. Alors peut être qu'il y a trop de détails, que par endroit ca aurait pu être moins "travaillés". Je suis plus conquis par l'intérieur qui est pour moi une vraie réussite que l'extérieur. Donne moi ton mail si tu veux, j'ai quelques infos sur le DS7 mais je ne peux pas les révéler :-(

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  7. Aurait-on des comptes à régler avec DS au sein du Parisien? A moins que ce ne soit que du snobisme mal placé; il est de bon ton pour certains de dire le contraire de la majorité histoire de se faire remarquer. C’est petit.

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  8. La DS7 est considérée aux Pays-Bas comme une vraie réussite, surtout comparée aux allemandes beaucoup plus chères.
    C'est incompréhensible que les Français ont tendance à détruire l'image de leurs voitures en public.

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  9. N’oubliez pas que Le Parisien vend du papier bas de gamme, les commentaires ne trompent personné la presse « spécialisée » ont salué la qualité de l’objet.
    Déjà au 19 eme siècle Oscar Wilde écrivait « les mauvaises manières font un journaliste »

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    1. comme si un article automobile du Parisien intéressait quiconque, circulez il n'y a rien à voir, un pseudo journaliste inconnu qui veut se faire mousser.

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