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Au salon Rétromobile, Citroën mettra en avant la 2Cv et la Méhari



Elle est l'une des voitures préférées des acheteurs de modèles de collection. La Citroën 2CV souffle cette année ses soixante-dix bougies, tout comme Porsche. Un anniversaire qui ne vient pas seul puisque l'autre création mythique et simpliste de Citroën, la Méhari, qui arrive au terme de sa cinquantième année.


Construire une voiture basique, abordable, économique et capable d'accueillir quatre personnes au minimum : nous ne parlons pas de Dacia mais bien de Citroën. A l'aube de la Seconde Guerre Mondiale, le constructeur aux chevrons lance le projet 2CV, avec des ambitions bien différentes de celles des autres autos aux chevrons de l'époque. Il fallait conquérir les foules, et plus particulièrement les clients issus de zones rurales.

Il faudra finalement attendre le mois d'octobre 1948 pour découvrir la 2CV finale au salon de Paris. Nous sommes en pleine période de reconstruction de la France, et le baby-boom n'est pas loin. Tout est réuni pour faire marcher les usines et pour que la 2CV trouve son public. Et quel public ! La marque française a écoulé plus de 5 millions d'unités de la "très petite voiture", qui fut produite durant 42 ans... Et aujourd'hui, la 2CV retrouve une santé en collection avec une cote de popularité intacte auprès des passionnés.

Une vingtaine d'années après la fin du développement de la 2CV, Citroën repart pour une autre aventure, mais toujours dans le même souci de simplicité, de facilité d'usage et d'entretien. La Méhari est ainsi née, avec sa carrosserie en plastique (l'ami des collectionneurs d'aujourd'hui qui peuvent oublier le souci de la rouille), ses roues ultra étroites et ses capacités en tout terrain. Commercialisée en deux et quatre roues motrices, la Méhari trouvera 150 000 preneurs en 19 ans. Un autre mythe ressorti des cartons aujourd'hui par Citroën avec une version électrique malheureusement bien peu accessible en comparaison du modèle original. L'on attend maintenant que Citroën ose le retour de la 2CV... !

Commentaires

  1. Je ne pense pas que Citroën puisse "refaire" la 2CV, les normes de crash l'en empecherait.
    La première 2CV pesait 495 kg et développait 9 CV SAE pour une longueur de 3,78m
    Aujourd'hui combien pèse une petite citadine de cette dimension ? la tonne ou pas loin, les différentes normes ont complexifié le véhicule et je pense que la clientèle s'est habitué à un certain niveau d'équipement incompatible avec la simplicité plus que rustique de l’ancêtre.
    Les motorisations ont fait des prodiges, on imagine combien consommerait un petit 3 cylindres turbo compressé sur une caisse en carbone kevlar et fibre de verre d'une demie tonne oui mais a quel prix, incompatible avec une commercialisation de masse.
    Cela à fonctionné avec la fiat 500, car c'était une monocoque que l'on a pu adapter en augmentant ses dimensions et sa masse.
    Sur la 2CV la carrosserie n'était qu'un habillage soit boulonné, on démontait les ailes AV avec la manivelle et les AR avec un tournevis. Soit on faisait coulisser le capot et les portes sur les montants de la caisse ...
    Maintenant concevoir un véhicule dont la maintenance serait l'équivalent de la grand mère ?
    Je roule avec un certain plaisir dans une 2CV6 de 1975 dont je suis le second propriétaire j'habite dans une petite ville de 12.000 habitants ou le stationnement et la circulation ne sont pas un cauchemar. Donc sa "maniabilité" n'es pas pénalisante
    Il va falloir que je me méfie quand même parce qu'avec 80 Km/h de limite de vitesse de circulation ...
    Les ingénieurs de Citroën ont eut la chance de ne pas être bridé et de pouvoir laissé s'exprimer leur créativité, leur originalité, leur savoir faire et leur DIFFÉRENCE.
    Mais ne perdons pas de vue que le public aussi était différent ses attentes également.
    Mais c'était des sacrés bagnoles comme aurait dit un de nos président de la 5ème.

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