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PSA veut prendre son temps pour un retour aux USA


Le constructeur français veut éviter toute « erreur fatale ». Il tâte le terrain au moyen de ses services de mobilité.


Carlos Tavares avait donné dix ans à ses troupes pour opérer le « come-back » de PSA aux Etats-Unis lors de l'annonce de son plan stratégique. « C'était déjà il y a un an et demi », indiquait, avant Noël, Larry Dominique, le responsable du constructeur pour l'Amérique du nord. Charge à lui de préparer le retour de Peugeot en Amérique quelque vingt-cinq ans après la fin de la 405 américaine - prudemment. « Si on fait une erreur, ce sera fini », avertissait le dirigeant portugais de PSA en novembre, dans le « Wall Street Journal ».

« Tavares connaît très bien le marché, très concurrentiel avec une vingtaine de constructeurs et une trentaine de marques », explique Larry Dominique, qui a connu son nouveau patron lorsque les deux travaillaient chez Nissan USA. « Ici, distribuer ses voitures coûte très cher, dit-il. L'idée, c'est de mélanger les ventes Web et physiques dans un réseau léger et efficace. Nous allons prendre le temps et commencer par quelques Etats ».
Les applications d'abord

D'ici là, PSA tâte le terrain au moyen de ses services de mobilité. Travelcar fait de la location entre particuliers dans les aéroports de San Francisco et Los Angeles. La plate-forme d'applications Free2Move a été déployée à Seattle. Ceci afin de jauger le contexte, puis d'importer des Peugeot ou des Citroën ou des DS ou des Opel aux normes locales pour de l'autopartage, et d'enfin vendre des véhicules aux conducteurs américains.


« En partant de zéro, nous pouvons vraiment répondre aux attentes des clients, qui ont changé. Nous allons d'abord essayer d'obtenir des données sur le marché avec nos applications, pour bien spécifier nos futurs véhicules et viser les bonnes options », indique Larry Dominique. Ce dernier pense dans un premier temps faire venir des voitures PSA de Chine ou d'Europe


Questions d'homologation

Une équipe d'ingénieurs américains est déjà à pied d'oeuvre pour rendre cela possible. « Il y a des sujets d'homologations sur les véhicules neufs, mais aussi sur l'occasion et les services de maintenance », rappelle Larry Dominique, qui pourrait bientôt installer son QG à Nashville, au pays de la country music.

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