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Essai du C4 Cactus PureTech 130 par l'Argus


D'après Citroën et la robe nettement assagie, la C4 Cactus restylée quitte le segment des crossovers urbains pour rejoindre celui des berlines compactes. Les faits suivent le discours : dotation enrichie, insonorisation renforcée. Et un confort extra grâce à des sièges et des amortisseurs inédits.

La première C4 Cactus est née le train arrière entre deux chaises. Ni vraiment low-cost, ni vraiment premium, ni vraiment SUV, ni vraiment berline, elle a trop brouillé les pistes auprès d’un public plus amusé par ses originaux Airbump que réellement prêt à signer son bon de commande.

Ses chiffres de vente en attestent : 17 000 exemplaires immatriculés en France en 2017, quand son cousin technique, le Peugeot 2008, écoulait 68 000 unités sur la même période. De quoi persuader la C4 Cactus restylée à assagir ses traits et, enfin, tenir un argument phare : offrir le meilleur confort du segment des compactes.

Un tapis volant, cette C4 Cactus ?
Passons rapidement sur les évolutions stylistiques qui ont jeté aux orties les fameux Airbump, le bandeau noir sur le hayon, les gros tampons sur les boucliers, mais aussi les barres de toit afin de « berliniser » cet ancien SUV (le monde à l’envers !). L’évolution qui nous intéresse pour ce premier essai concerne le confort, promis exceptionnel grâce à deux équipements inédits.

D’abord, de nouveaux amortisseurs à butées hydrauliques (en détente comme en compression), censées retenir progressivement les oscillations en fin de course et permettre d’assouplir le tarage autour du point milieu.

Ensuite, des sièges labellisés « Advanced Comfort », qui reçoivent une couche supplémentaire de mousse haute densité pour éviter l’avachissement des assises (sur longs trajets, mais aussi sur la durée de vie du véhicule).

Nous constatons hélas que ces fameux sièges sont à cocher en supplément sur les trois finitions disponibles, et que les nouveaux amortisseurs à butées hydrauliques n’équiperont pas la C4 Cactus premier prix, mue par le PureTech 82 à essence.

Prix Citroën C4 Cactus 2018
A première vue, les prix de la C4 Cactus restylée semblent avoir beaucoup augmenté : entre 1 100 € et 2 300 € d’inflation selon les versions, et un prix d’appel en hausse de 1 750 € (soit 16 950 € pour le PureTech 82 Live). Un surcoût rapidement justifié par une dotation de série en nette hausse.

Le niveau Live gagne ainsi la climatisation, le kit Bluetooth, la banquette 60/40 et les rétros dégivrants, le niveau Feel reçoit les jantes alliage, le radar de recul et les feux, essuie-glaces et clim’ automatiques, et le niveau Shine adopte la caméra de recul, le radar de stationnement avant, la clef mains-libres, le Mirror Screen et le Pack Safety

La palette de motorisations se développe aussi vers le haut, avec l’arrêt programmé du PureTech 82 à l’été 2018, l’arrivée d’un BlueHDi 120 (Euro 6c) à boîte automatique à l'automne, et la disponibilité du PureTech 130 dès le lancement (la gamme culminait auparavant à 100 ch en diesel et 110 ch en essence). C’est d’ailleurs ce PureTech 130, relié à la boîte mécanique à six rapports, qui animait notre C4 Cactus d’essai.

Au volant de la C4 Cactus PureTech 130
Si le moelleux des sièges optionnels ne saute pas aux… fesses, c’est tout l’inverse pour la nouvelle suspension, impressionnante à faible allure. Ralentisseurs « pointus » de parking de supermarchés, dos d’âne non réglementaires, trottoirs mal jaugés, les pires obstacles s’entendent toujours dans les passages de roues mais ne génèrent plus aucune secousse dans les vertèbres des passagers.

Cet effet « tapis volant » devient plus caricatural à vitesse supérieure, quand les déformations de la route génèrent des oscillations rappelant les anciennes Citroën et les débuts de la suspension hydropneumatique. Mais que les passagers sujets à la nausée se rassurent : la C4 Cactus est souple, jamais « guimauve ».

Le confort général profite aussi d’autres évolutions comme l’amélioration sensible de l’insonorisation sur autoroute (moins de bruits d’air et de roulement grâce aux nouveaux joints, aux vitrages épaissis et au plancher calfeutré), l’arrivée d’un volant réglable en profondeur (sur une courte amplitude, mais la position de conduite en profite tout de même), et la correction de certains oublis du modèle précédent (commandes de vitres à impulsion, plafonnier arrière…).

Quelques tares congénitales subsistent toutefois : pas de miroir de courtoisie sur le pare-soleil passager, pas de store occultant pour le toit vitré optionnel, et des vitres arrière à compas plutôt que descendantes.

Et le nouveau moteur dans tout ça ? Avec 130 ch pour déplacer moins de 1 120 kg conducteur compris, il offre à la C4 Cactus des performances enthousiasmantes, dignes d’une petite GTI des années 90 : accélérations vigoureuses sur les premiers rapports, relances efficaces quelle que soit la vitesse engagée.

Ce joli tonus peut paraître superflu pour une voiture d’abord taillée pour une conduite apaisée (ce qui est vrai, vu la paresse de l’auto en entrée de virages et les effets de couple dans la direction à l’accélération, à rythme enlevé), mais une puissance respectable sert aussi le confort de conduite : plus besoin d’appréhender les insertions sur voie rapide ou de rétrograder lors d’un besoin de vigueur.

A ceux qui pensent qu’une boîte automatique gérerait encore mieux ce dernier point, nous leur répondons qu’ils ont parfaitement raison... et les invitons à consulter notre prochain essai : une C4 Cactus équipée de l’attelage PureTech 110 et boîte EAT6 !

Bilan de l’essai C4 Cactus PureTech 130
Désormais chargée d’assurer l’intérim entre l’actuelle C4 (stoppée au printemps 2018) et la future (pas commercialisée avant 2021 !), la C4 Cactus présente une évolution risquée mais cohérente. Plus confortable, plus silencieuse, mieux équipée et possiblement plus puissante, elle tient aujourd’hui la comparaison avec une berline compacte, et reste une proposition sinon décalée, au moins originale. Un peu « ondulante » sur mauvaises routes, la nouvelle suspension fait des merveilles à basse vitesse, et il nous tarde de jauger son efficacité sur les futurs modèles Citroën dotés de réglages différents, C5 Aircross en tête.

On aimeLe confort impressionnant à basse vitesse
L’insonorisation en progrès
La dotation de série très enrichie
Le PureTech 130 vigoureux dans la légère C4 Cactus

On regretteLe petit effet « chamallow » de la suspension en début de course
L’habitacle peu modulable
Le prix en hausse

Source : http://www.largus.fr/actualite-automobile/essai-citroen-c4-cactus-2018-notre-avis-sur-la-c4-cactus-restylee-8995397.html#ixzz56uyCwATT

Commentaires

  1. On ne va pas y aller par 4 chemins : cette nouvelle suspension est pour moi l'innovation majeure différenciante des produits Citroen par rapport à ses concurrentes.
    Comme l'indiquer l'article, cela aura des conséquences pour toute la gamme.
    C'est un premier avis positif, on attend la suite des essais..

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    1. il semblerait que la nouvelle Megane RS soit aussi dotée d'amortisseurs à butée hydraulique...

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    2. Oui la Mégane RS a des amortisseurs à butées hydrauliques mais uniquement en compression alors que le Cactus les a en compression et en détente.

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    3. ca devient agaçant de voir ce commentaire sur la mégane partout

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    4. c'est surtout pour Citroen que c'est agaçant...difficile de revendiquer l'exclusivité des amortisseurs hydrauliques, même si les technologies ne sont pas 100% identiques.

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  2. les amortisseurs à butée hydraulique existent depuis longtemps en rallye ou en compétition ca a été dit par le debut Citroën a travaillé pour modifier, les mettre au point, peaufiner les réglages donc rien a voir avec ceux de la mégane qui n'ont pas été adapté mais utilisé comme du standard. pas le même but, la même finalité et donc ne cherchez pas le confort sur un mégane vous vous casseriez le dos!
    Ça a l'air positif c'est déjà çà, ces essais surtout en ville et ca tombe bien c'est là ou les chaussées sont le plus abimées

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    1. pas le même but? c'est pourtant la même démarche sauf que le curseur a été placé un peu différemment. Les journalistes décrivent d'ailleurs un confort inattendu dans leurs essais.

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