Le marché européen s'est contracté de 6,8% en avril à 1,23 million de voitures neuves. Au cumul, les ventes progressent encore de 4,5%.
En 2017, Pâques tombant en avril, les différents marchés européens amputés d’une journée, reculent ou au mieux stagnent. Dans la grande Europe (Union, Norvège, Suisse et Islande), les ventes de voitures neuves se sont tassées de 6,6% à 1,23 millions d’unités en avril.
Hormis l’Espagne qui stagne à +1,1%, tous les grands pays du continent, affichent une baisse : Allemagne (-8%), France (-6%), Italie (-4,6%) et Royaume-Uni (-19,8%). Remarquons que le très mauvais score britannique résulte de l’entrée en vigueur d’une taxe écologique en avril, qui avait généré des achats anticipés en mars. Il serait faux de voir dans ce plongeon une conséquence du Brexit qui n’a pas encore eu d’effets mesurables sur les ventes d’automobiles Outre-Manche.
En avril, quelques petits pays font cependant montre d’une exceptionnelle vitalité : la Bulgarie (+141%), la Croatie (+29,6%), la Lituanie (+10,7%), la Pologne (+14,4%) et le Portugal (+17,8%).
Au cumul, la tendance reste positive avec un marché européen en hausse de 4,5%.
La marque Volkswagen dégringole de 14% et passe en deçà des 12% de pénétration. Dynamisée par l’Ateca, Seat poursuit son redressement avec un bond de 15,4%.
Du côté des constructeurs français, PSA s’inscrit dans la tendance générale du marché (-6,7%) alors que le groupe Renault résiste plutôt bien (-2,9%), ce qui lui permet, ponctuellement en avril, de devancer son compatriote.
FCA a toujours le vent en poupe. Sa marque Fiat conquiert toujours du terrain et Alfa Romeo s’envole, tiré par la Giulia.
Ford est à la peine (-11,5%), il est presque chaque mois désormais dépassé par FCA.
Opel, en phase de rachat par PSA, se tasse de 13,3% et sombre en dessous des 6% de part de marché. Ce fort recul tient notamment au plongeon de la marque soeur, Vauxhall, sur un marché britannique qui s’effondre.
Chez les japonais, Toyota (+4,8%) conforte son avance sur Nissan (-13,6%).
Côté coréen, Hyundai traverse une passe difficile (-10,3%), alors que Kia affiche une belle forme (+8,1%), tiré par son Sportage.
Dans le haut de gamme, Mercedes (-0,7%) qui résiste mieux que ses deux compatriotes allemands, Audi (-10,1%) et BMW (-6%), a pris le leadership, devançant la marque aux anneaux (qui reste toutefois championne au cumul).
Le Royaume-Uni accentue la baisse
Hormis l’Espagne qui stagne à +1,1%, tous les grands pays du continent, affichent une baisse : Allemagne (-8%), France (-6%), Italie (-4,6%) et Royaume-Uni (-19,8%). Remarquons que le très mauvais score britannique résulte de l’entrée en vigueur d’une taxe écologique en avril, qui avait généré des achats anticipés en mars. Il serait faux de voir dans ce plongeon une conséquence du Brexit qui n’a pas encore eu d’effets mesurables sur les ventes d’automobiles Outre-Manche.
En avril, quelques petits pays font cependant montre d’une exceptionnelle vitalité : la Bulgarie (+141%), la Croatie (+29,6%), la Lituanie (+10,7%), la Pologne (+14,4%) et le Portugal (+17,8%).
Au cumul, la tendance reste positive avec un marché européen en hausse de 4,5%.
Volkswagen perd du terrain
En avril, presque tous les constructeurs souffrent d'un recul relatif. Le groupe Volkswagen, pour lequel avril 2016 avait été un bon mois, souffre plus que la moyenne des constructeurs. Un repli de 9% le fait tomber en dessous des 25% de part de marché atteints un an plus tôt.La marque Volkswagen dégringole de 14% et passe en deçà des 12% de pénétration. Dynamisée par l’Ateca, Seat poursuit son redressement avec un bond de 15,4%.
Du côté des constructeurs français, PSA s’inscrit dans la tendance générale du marché (-6,7%) alors que le groupe Renault résiste plutôt bien (-2,9%), ce qui lui permet, ponctuellement en avril, de devancer son compatriote.
Fiat-Chrysler devance Ford
FCA a toujours le vent en poupe. Sa marque Fiat conquiert toujours du terrain et Alfa Romeo s’envole, tiré par la Giulia.
Ford est à la peine (-11,5%), il est presque chaque mois désormais dépassé par FCA.
Opel, en phase de rachat par PSA, se tasse de 13,3% et sombre en dessous des 6% de part de marché. Ce fort recul tient notamment au plongeon de la marque soeur, Vauxhall, sur un marché britannique qui s’effondre.
Chez les japonais, Toyota (+4,8%) conforte son avance sur Nissan (-13,6%).
Côté coréen, Hyundai traverse une passe difficile (-10,3%), alors que Kia affiche une belle forme (+8,1%), tiré par son Sportage.
Dans le haut de gamme, Mercedes (-0,7%) qui résiste mieux que ses deux compatriotes allemands, Audi (-10,1%) et BMW (-6%), a pris le leadership, devançant la marque aux anneaux (qui reste toutefois championne au cumul).
Voici les ventes des différentes marques en Europe :
Voici les ventes dans les différents pays d' Europe :
Bonsoir Jeremy.
RépondreSupprimerLes chiffres mondiaux d'avril sont diponibles sur le site de PSA.
Merci bcp thierry, je les rajoute dans la soirée
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