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800000 moteurs par an pour la Française de Mécanique


«  Nouvelle ère  », «  compétitivité  », «  performance  », « lancement  »… Les propos de la direction locale transpirent la volonté de montrer la Française de Mécanique sous un visage positif, ambitieux, après des années à broyer du noir. Il faudra tout de même composer dans les années qui viennent avec les « démolitions », « transferts » et « cessions ». Mais PSA a désormais un atout de taille dans sa manche pour repousser les mauvaises ondes ou autre oiseaux de mauvais augure. La production retrouve une pente ascendante après la fonte des chiffres, divisés par deux depuis 2010.
L’hémorragie a été stoppée en 2016 (550 000 moteurs produits). Cette année, la FM fonce vers le cap des 600 000. En 2018, c’est la barre des 800 000 qui sera visée et à laquelle le site voudra s’accrocher pendant un moment. Le million promis en 2013 après la signature des accords de performance semble compromis mais la hausse programmée sera bel et bien une réalité.

Il équipera notamment la nouvelle Peugeot 308

L’EB turbo tourne à plein régime, jours fériés inclus (372 000 unités prévues en 2017). Quand les sites de Trémery (Moselle) puis de Trnava (Slovaquie) seront en capacité de fabriquer ce modèle, les lignes douvrinoises seront «  désaturées  », selon Frédéric Piskorski, mais le volume pourrait se maintenir au-dessus des 300 000.
Cependant c’est bien le DV/R – lequel marquera au passage le retour d’un diesel à la FM – qui permettra à la production de redécoller. De juillet à décembre, 20 000 exemplaires de ce bloc qui équipera notamment la nouvelle Peugeot 308 seront produits. Une petite mise en jambe avant l’accélération. «  On en prévoit 300 000 en 2018  », reprend le directeur du site.
Le puissant EP, qui servira en 2019 selon PSA pour le projet hybride électrique, devrait aussi gagner en volume l’année prochaine.
Le D de Renault et l’EC5 seront pour leur part en décroissance mais toujours en vie.

Pas de CDI mais du recours à l’intérim

La hausse d’activité ne sera cependant pas synonyme d’embauche durable. L’effectif semble stabilisé après le départ naturel d’un gros millier de salariés depuis 2013. Sans les « plans seniors » toujours comptabilisés, on recense désormais 1 700 blouses bleues à Douvrin. Près de 180 intérimaires travaillent actuellement sur le site artésien, un chiffre qui pourrait être doublé d’ici à 2019.

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