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Hommage à la C5 en version Tourer (The automobilist)



Vous le savez sans doute si vous lisez assidument votre site d’informations automobiles préféré, 2017 marque la fin de la suspension hydropneumatique chez Citroën, ainsi que la fin des berline premium, enterrées par la même occasion. Exit donc les berlines statutaires et les grands breaks logeables, place aux nombreux SUV. Ainsi donc, les hautes sphères dirigeantes, et les clients, surtout eux, trouveraient que les berlines n’ont plus leur place dans le paysage automobile actuel ? C’est ce que nous allons essayer de déterminer avec l’essai d’une désormais historique Citroën C5 Tourer Hydractive.
Citroen C5 Tourer
Pour simplifier la lecture, et pour ne pas vous assaillir une deuxième fois de chiffres, je vous renvoie tout d’abord au très complet essai d’Arnaud. Je n’aborderai pas, de façon volontaire, tout ce qui a rapport au prix, à la consommation ou aux options, afin de me concentrer sur l’héritage que la C5 nous laisse. Chose amusante, ma voiture du jour est sortie de production à peu près en même temps que la sienne. La récupération de l’auto se fait dans un vaste sous-sol, en périphérie de notre capitale. Sagement rangée entre les autos du parc PSA, la C5 y est l’unique représentante des berlines, entourée qu’elle est de monospaces, citadines, et autres SUV. Soyons honnêtes, dans de telles conditions, elle impressionne presque avec son long capot, ses belles jantes de 18 pouces, sa faible hauteur de toit et sa largeur dépassant les 2 m et ses 4,80 m de long. Ces dimensions m’impressionneront encore plus lorsqu’il s’agira de sortir la belle de sa place de parking. Une fois en dehors, direction le grand Est de la France avec pour mission deux tâches :
  • Transporter deux designers ergonomes qui éplucheront la voiture à la recherche de qualités et de défauts
  • Mettre en avant ses qualités de routière statutaire dont Citroën fait encore l’éloge.

Extérieur sobre et classique

Commençons par l’aspect esthétique de l’auto. Si la première mise en production date de 2008, force est de constater la pureté de la ligne tant celle-ci ne s’est pas démodée. Elle parait au goût du jour, simple, tout en galbe, et bien harmonieuse. Si nous avons vu plus moderne ces dernières années, le charme opère toujours, et les notions d’intemporalité arrivent vite à la bouche de nos deux designers. En profitant d’une pause sur notre trajet, nous nous garons juste derrière une Audi A4 Avant de dernière génération. J’en profite immédiatement pour demander une comparaison à mes deux designers : « Le profil de la C5 fait plus statutaire que l’Audi, plus posé et moins tendu, cela donne envie de se perdre dans les lignes » « L’Audi est très jolie, mais elle vieillira plus vite, du fait d’un dessin plus racé et plus en adéquation avec les tendances actuelles. En sortant du moule, la C5 se distingue plus ». A priori, le constat est sans appel. Je suis plutôt d’accord avec les commentaires, la C5 se laisse admirer dans son ensemble, sans fioritures quand l’A4 voisine se pare d’un pack S-line attirant l’œil vers des détails. La C5 vous appelle quand l’A4 vous agresse. C’est une question de philosophie.


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