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Citroën Visa GTi









CITROËN VISA GTI – La marque du quai de Javel fut l’une des dernières à lancer sa GTI. Ce second couteau n’a pas connu le succès de sa cousine 205, en dépit de réelles qualités.
CITROËN VISA GTI 
Ce n’est pas un scoop, Citroën fut, des années durant, le plus singulier des constructeurs. Lorsque la Visa naît en 1978, elle émane d’une marque qui a longtemps fait cavalier seul, en privilégiant l’innovation et les qualités dynamiques, aux dépens de ses mécaniques, souvent poussives. En prime, cette citadine connaît une naissance tourmentée. Sous l’égide de Peugeot, Citroën a dû adapter, à la hâte, le style d’un bas de gamme mort-né (le projet Y) sur une base de 104. Physiquement, ça se voit : la Visa est née laide. Même en interne, sa calandre, faisant bloc avec le pare-choc, et son fessier lourd lui valent des comparaisons peu flatteuses avec la race porcine, sans parler de son intérieur au délirant style baroque… Initialement, seule la version bicylindre,héritière des Dyane et Ami 8, séduit les fidèles de la marque, contrairement à la Super à moteur Peugeot.
GTI, LE DÉTONATEUR 
Bien vite, Citroën est contraint de demander à Heuliez un replâtrage en catastrophe. Il faut toucher le moins possible à la tôlerie… dans un délai record. La Visa II est née : avec une nouvelle calandre et différentes touches de noir (surface vitrée, baguettes latérales…), la voilà métamorphosée. Pour rajeunir son image déjà vieillissante, Citroën la lance en rallyes et en version sportive, d’abord avec les Chrono (1 360 cm3, 93 ch, blanche à bandes bleues et rouges) et GT en 1982, puis en… GTI, en 1985. Cette fois, plus question de faire dans la demi-mesure : sur les talons de la Peugeot 205 du même label, la Visa a droit à un traitement identique. Au programme : l’énergique 1 580 cm3 à injection électronique de 105 ch, une boîte aux cinq rapports bien étagés et des trains roulants au diapason(essieu avant triangulé). En revanche, si elle goûtera, à partir de juillet 1986, à une mécanique portée à 115 ch, le charismatique 1 905 cm3 130 ch restera l’apanage de la sochalienne
JOUEUSE ET… MÉCONNUE
Visuellement, la calandre 4-phares, le kit carrosserie bien voyant et les jantes alu (optionnelles) donnent du peps aux galbes mollassons de la Visa. Pas très discret, mais cela participe à son charme, en 2016. Dans l’habitacle, la Citroën Visa GTI adopte, comme toutes les Visa, une planche de bord très (trop) classique… Par rapport à la 205 GTI, on apprécie, cependant, ses sièges situés plus près de l’asphalte, mais au maintien moins efficace. Quant aux sensations de conduite, elles restent très voisines. On retrouve, bien sûr, la vitalité du 1 600 cm3 dans les tours, quitte à être un brin indolent sous les 3 000 tours. Curieusement, la boîte présente une commande moins précise que sur la Peugeot. Et le comportement, alliant le diabolique train avant de la petite lionne, précis et incisif, à l’antique essieu arrière étroit de la 104, tend à se montrer encore plus agile. Au lever de pied, la Visa ne demande qu’à pivoter. Surprenant, mais sans doute apprécié à sa juste valeur par une poignée de fanas. En prime, la GTI du double chevron possède cinq portes et s’échange à petit prix : à méditer.
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Commentaires

  1. Une nouvelle idole des "youngtimers"? Cela dit, ce post me renvoie à des souvenirs d'enfance et je la trouve finalement attachante cette Visa. Elle représente (comme la BX) un moment difficile pour Citroën. D'aucun prévoyait la mort de la marque et pourtant.... ;-)

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