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Essai du C4 Cactus 1.2 Pure Tech EAT 6 (Automobile Magazine)

En adoptant une boîte automatique à 6 rapports à la place de la robotisée ETG, lente et dépassée, la C4 Cactus compose une offre agréable… même si certains aspects mériteraient d’être plus soignés, pour un agrément parfait en ville.
LES PLUSLES MOINS
  • Boîte assez douce et rapide
  • Insonorisation maîtrisée
  • Confort moelleux
  • Moteur très disponible
  • Quelques à-coups
  • Surconsommation conséquente
  • Sièges perfectibles
  • Volant réglable seulement en hauteur
Citroën se résout finalement à proposer une vraie boîte automatique sur sa C4 Cactus ! Jusqu’à présent, seule la vieille boîte robotisée à simple embrayage, horripilante de lenteur, était proposée sur les moteurs essence et diesel d’entrée de gamme. Cette fois, sur l’excellent 1.2 PureTech 110 ch, il s’agit de la moderne et efficace boîte automatique à 6 rapports d’origine japonaise (Aisin), déjà largement utilisée et appréciée dans le groupe PSA. Douce et rapide lors de la montée des vitesses, cette transmission sait également reconnaître le profil de la route ainsi que le style de conduite, en plus de bien s’y adapter. De quoi parfaitement épauler le 3-cylindres, dont le couple (205 Nm), disponible partout et sans temps de réponse, ne doit déplacer qu’une masse très raisonnable puisque cette C4 Cactus affiche seulement 1 185 kg.

Une gestion de boîte un peu trop "sport"

Tout est là pour autoriser un véritable agrément de conduite en plus de garantir, sur le réseau secondaire, des dépassements très sûrs (seulement 7,5 s pour passer de 80 à 120 km/h). Ces performances se paient toutefois par une surconsommation moyenne non négligeable de 1,1 l/100 km, principalement due à sa "gloutonnerie" en ville(8,3 l/100 km, contre 6,3 l/100 km pour la boîte manuelle !). Un tel appétit est dû au convertisseur de couple, quasiment jamais verrouillé en 2e, mais également à une gestion de boîte que nous avons trouvée un peu trop "sport", même en mode normal.

En effet, cette transmission tarde à changer de rapports, même en conduite calme, au point qu’il faut passer 80 km/h pour qu’elle enclenche la 4e, et atteindre 114 km/h pour qu’elle décide enfin de mettre la 6e. Un choix étrange à l’heure où les constructeurs ferment en général très tôt leurs convertisseurs, et abusent du bas régime… Autre bémol, l’agrément d’utilisation souffre, en ville – là où l’on attend justement un maximum de douceur d’une telle transmission –, de rétrogradages un peu fermes, générant des à-coups, tout comme les redémarrages du Stop & Start. Bref, quelques détails restent à peaufiner pour soigner l’agrément.

Belle qualité de vie à bord

Pour le reste, dans cet intérieur moderne et assez soigné, doté de plastiques souples au grainage valorisant en partie haute, on retrouve les qualités de vie à bord que l’on apprécie depuis le début chez cette C4 Cactus. La belle habitabilité pour quatre ainsi que le coffre logeable sont renforcés par une insonorisation bien maîtrisée (seulement 70 dBA à 130 km/h, merci la boîte 6 qui permet au 1.2 de ne pas tourner trop vite). Le confort, toujours aussi moelleux grâce aux suspensions à grands débattement dotées d’un amortissement très progressif, n’empêche pas une tenue de route rigoureuse. On regrette cependant que le volant, uniquement réglable en hauteur, ne permette pas à tous de trouver une position de conduite idéale. Et que les sièges, moelleux eux aussi, manquent vraiment de support lombaire et de maintien latéral pour soutenir correctement le dos sur les longs parcours.

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