Serait-ce un aperçu du futur design d'Opel ?
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Bonjour à tous,
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Merci de votre compréhension
Merci pour les slides Jeremy.
RépondreSupprimerPoints + :
- présentation d'un point mort,
- d'objectifs sur les marges et la satisfaction client,
- de ce qui doit être fait par rubrique pour les économies d'échelle et, en vision plus globale, de la non-fermeture d'usines programmées
Points - :
- rien sur le cash flow,
- sur le nombre de modèles à terme (chez PSA, nous avions une vision à 8 ans claire sur le nombre de véhicules finaux par marque en VP),
-sur les programmes partagés entre OPEL et OV. C'est étonnant de ne pas s'appuyer sur Grandland/3008 II ou Crossland/C3 aircross pour donner la roadmap sur le plan produit.
C'est pourtant l'un des points forts constatés en 2017 : partager beaucoup de pièces mais avoir un design (intérieur / extérieur) bien distinct qui ne pose au fond pas de problème d'acceptation des clients.
- sur le réseau qui est un point fort pourtant pour chaque entité dans certaines zones (Allemagne / UK pour OV, France, Italie, Espagne pour PSA) et qu'il faudra probablement mutualiser pour permettre aux marques de correctement "mapper" les zones de ventes
Incertitude :
- On évoque 20 lancements programmés jusqu'en 2020 chez OV mais sur quelle plate-forme ? Il est difficile de croire qu'on va lancer de nouveaux véhicules sur une plate-forme GM plutôt que sur EMP2/CMP mais combien de temps cela va-t-il prendre pour équiper les usines OV de ces 2 plate-formes ?
Bref, c'était pas mal mais il reste beaucoup de questions en suspens.
Et comme pour "PUSH TO PASS", ça reste dans la présentation écrite des slides et les informations importantes nettement en retrait du plan "BACK IN THE RACE". Mettez les 3 plans à la suite, c'est limpide.
A noter enfin, pour avoir regardé les Q&A, une certaine défiance des médias allemands (francais "arrogants" et "croyez-vous qu'un allemand va acheter une voiture dont la technologie est francaise ?") face à Carlos TAVARES qui a souvent évoqué une situation "dramatique" de la situation d'OPEL.
C'est un constat, mais qui méritera une attention particulière de C.T. Et tant mieux, comme il l'a indiqué, le management est là pour prendre des décisions qui protègent l'entreprise (et la secouent aussi...)
J'ai été effaré de voir la "brutalité" des propos à l'encontre de Tavares sur son arrogance et l'achat de voitures françaises et très surpris de son calme dans les réponses.
SupprimerJe suis assez d'accord avec toi sur le manque d'infos notamment concernant le plan produit mais comme Opel a une gamme plutôt récente (7 lancements cette année) je pense qu'ils devaient être vague sur ce point.
On sait notamment que d'ici 2020, toutes les Opel seront restylées pour abandonner les "droits" concernant le design (calandre, phares et pare choc avant notamment) d'où ma conviction qu'Opel présentera à Genève un prototype sur le futur design Opel et sera plus précis sur le plan produit.
Il est certain que pour les médias allemands une entreprise Allemande, c.a.d. rigoureuse, passé sous contrôle Français c.a.d. dans leu esprit léger et fantaisiste, à de quoi agacer.
RépondreSupprimerComme l'écrit @thierry une des grosses difficultés va être l'évolution des plateformes OV vers PSA et avec les meilleurs volontés cela ne se peut faire instantanément même si chacun met son ego dans sa poche et son mouchoir par dessus, on ne sait pas encore comprimer le temps nécessaire à cette opération ...
C'était en tout cas pas mal de motiver le management comme il l'a fait :
RépondreSupprimer- vous avez fait une bonne synthèse en 100 jours
- vous savez ce que vous à faire pour protéger l'entreprise et ses salariés sur le long terme
- leur rappeler que PSA est passé par là et que c'est le management qui a su propager un message d'acceptation avec les syndicats, en particulier, sur un projet commun
Il permet en tout cas de dire qu'il y aura des gagnants et des perdants à la réorganisation et d'avoir un nouveau CEO dans un contexte où OPEL a perdu systématiquement de l'argent et des parts de marché depuis 16 ans, ce qui était là encore assez habile de sa part quoique dédaigneux des actions conduites sous l'ancien président pour améliorer les marges.
C'était voulu certainement pour dire qu'il y avait une nouvelle équipe et des places à prendre rapidement dans la hiérarchie, avec un monitoring strict des performances de quelques parachutés de PSA.
Mais vis-à-vis de l'opinion allemande, le fait de ne pas fermer d'usine et de dire "le management et les décisions de design et d'ingénerie restent globalement en Allemagne", c'est motivant. Le francais est peut-être arrogant mais c'est l'allemand qui pilote...
Moi j'ai trouvé Carlos Tavares très bon. Rigoureux, méthodique mais aussi ferme sur les choix qui étaient présentés dans ce plan et qui seront mis en oeuvre. Il peut paraître arrogant mais force est de reconnaître ce qu'il a fait avec PSA. Et effectivement il était motivé, sans jamais cacher les difficultés d'Opel, il était motivé et motivant. Je reviens sur un point de la présentation : Il parle d'un véhicule de segment D d'ici à 2020 sans dire lequel. J'ai deux idées : Berline DS ou remplacante de C5 ? je pencherai pour DS allier le luxe à la française et la rigueur germanique ce serait un bon compromis
SupprimerCela dépendra peut-être du succès respectif de C84 et DS7.
SupprimerIl n'est pas question de fournir une berline DS alors que DS5 puis DS5LS ont été des fours commerciaux. Que le mérite revienne à ceux qui ont des résultats, de la "performance". Et c'est pas moi qui l'a répété ce matin...
Les nouvelles plateformes entreront en vigueur au fur et à mesure des remplacements de modèles.
RépondreSupprimerL'intégralité de la gamme connaîtra un restylage pour leur enlever le design dont les droits appartiennent à GM et lorsque le modèle sera remplacé ce sera sur une base PSA. L'horizon du partage des plateformes est bien 2024 ca laisse de la marge.
Il faudrait quand même connaitre le calendrier de déploiement des plate-formes dans les usines O.V.
SupprimerCela coute cher, au bas mot 200ME (estimé) par usine OPEL.
Et par exemple, il serait surprenant que PSA finance 1/2 chaine de montage à Saragosse et une autre à Madrid, dans une vieille usine PSA qui souffre.
Pas évident mais les syndicats allemands vont forcément le demander à leur directoire dans les prochaines semaines.
En gros, y a-t-il dans les tuyaux un programme "usine d'excellence" réservée à Opel / Vauxhall ?