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PSA devra-t-il abandonner le Diesel ?


Le deuxième fabricant mondial de diesels va-t-il renoncer? Yann Vincent, directeur industriel de PSA, envisage un scénario noir, avec " 0% de voitures diesel dans les pays matures quelque part entre 2020 et 2025 ". Menacés d'interdiction dans les grandes villes et de plus en plus onéreux pour répondre aux normes européennes d'anti-pollution, les moteurs à gazole risquent d'être bientôt réservés aux grandes voitures haut de gamme pour gros rouleurs. Mais ils seront eux-mêmes concurrencés par les hybrides rechargeables essence-électriques. Carlos Tavares, président de PSA, l'avoue en interne : " le diesel a gagné la bataille technique mais perdu la bataille politique ".

Baisse très sensible du diesel

D'ores et déjà, les proportions diesel-essence se sont beaucoup affaiblies. Chez Peugeot, les modèles à gazole ne représentent plus que 50% des immatriculations totales de voitures neuves en Europe (dix mois 2017), contre 64% en 2013. 51% des Volkswagen vendues carburent au gazole (58% en 2013), 53% des Renault (62% en 2013). En haut de gamme, le diesel résiste toutefois mieux (70%, contre 72%). Les utilitaires continuent, eux, d'êtres mus avec des moteurs à gazole, dans leur presque totalité. La désaffection pour le diesel est en effet surtout sensible dans les petites voitures particulières.  39% des Peugeot 208 neuves immatriculées cette année sur le Vieux continent roulent au gazole, contre 50% il y a quatre ans !
" Dans la catégorie des (petites) Polo et (compactes) Golf, ce sera plutôt l'essence ou l'hybride ", pronostiquait au dernier salon de Francfort mi-septembre Herbert Diess, patron de la marque Volkswagen. Car le " diesel devient trop cher dans cette catégorie ". Chez Renault, on fait les mêmes constatations. La firme au losange a annoncé début octobre, lors de la présentation de son plan " Drive the future " que son offre de diesels serait " réduite de 50% ", avec " une seule famille de moteurs, au lieu de trois aujourd'hui ".

Levée de boucliers anti-diesel

Le diesel ne se remet pas du scandale du " Dieselgate " Volkswagen, qui a éclaté en septembre 2015. Même s'il n'y a eu fraude qu'eu égard à la législation américaine. Ce scandale des logiciels truquant les tests d'anti-pollution (aux Etats-Unis) a jeté l'opprobre sur cette motorisation intrinsèquement plus polluante, même si les dernières normes Euro 6-2 alignent quasiment les émissions nocives des nouveaux types de véhicules sur celles des modèles à essence. Le diesel a été longtemps favorisé en Europe, et surtout en France, parce que cette motorisation permet des consommations moindres de 15 à 20% et, partant, des rejets proportionnellement inférieurs de CO2.
Source : challenges

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