En proie à de graves difficultés en 2013, le Groupe PSA a opéré un redressement spectaculaire mené à tambour battant par Carlos Tavares.
Le Groupe PSA atteint désormais 7% de marge proche des meilleurs constructeurs européens. Un de ces points est la rationalisation des usines autour de plusieurs points dont :
- un compactage des usines pour les rende plus adaptée à la production actuelle
- une revus des process de fabrication
Ceci a permis de réduire les coûts de production des voitures puisque le Groupe PSA s'est fixé un objectif de 700€ de baisse par voiture d'ici à 2018 par rapport à 2015.
Le Groupe PSA a conclu un accord avec les organisations syndicales permettant une flexibilité accrue des horaires en échange d'investissements dans les usines et la garantie de production. A ce jour, les usines suivantes ont connu un vaste plan d'investissement :
Le Groupe PSA* c'est :
- 19 usines de production dont 5 en France
- 15 usines de production "mécaniques et bruts" dont 11 en France
Voici les usines au niveau mondial :
Pour parvenir à ces objectifs de baisse de coûts et d'amélioration de la qualité des voitures, le Groupe PSA a développé le concept d'usine excellente qui s'articule autour de 4 axes majeurs pour des usines :
- DURABLEMENT CHARGEES
- PERFORMANTES
- FLEXIBLES aux volumes, au mix et à la demande des clients
- AUTONOMES
et ce dispositif doit être ETENDU aux partenaires, notamment fournisseurs (amont et aval).
Le principe de l'usine excellente est le suivant :
Le Groupe PSA a su se redresser grâce à la bonne performance commerciale de ses produits récents (Peugeot 3008 et 5008, Citroën C3 et C3 Aircross) mais aussi par une amélioration continue de ses usines pour les rendre plus performante, plus flexible et donc plus compétitive.
Merci Jeremy.
RépondreSupprimerL'objectif de réduction de couts pour passer de 529 euros à 700 euros sur une seule année entre 2017 et 2018 parait difficile à atteindre compte-tenu des transformations que toutes les usines subissent pour PSA : VIGO, RENNES, MULHOUSE, MADRID doivent lancer de nouveaux véhicules, POISSY et TRVNA accueillir une nouvelle PF (CMP), seules les usines de SOCHAUX et SELVERNORD sont dans une démarche de stabilité quelque part non consommatrice de cash / changements imposés.
529 euros, c'est déjà une performance notable et satisfaisante dont il faut féliciter les salariés de PSA, les fournisseurs et qui montre une voix du possible à OPEL.
L'aboutissement de nouveaux produits sur les plateformes nouvelles ne va-t-il pas accélérer le processus de baisse des coûts...??? surtout ceux qui vont venir en éliminer d'autres
RépondreSupprimerBien vu.
SupprimerIl y a là un problème de comparatif.
Soit on prend le cout de fabrication par véhicule sorti et uniquement, soit on considère une répartition plus analytique et tu dois prendre des sortes de "non-valeurs" correspondantes à des charges fixes, l'amortissement des différentes lignes réparti sur la production globale...
Je ne sais pas ce qu'ils prennent pour arriver à leur chiffrage mais l'année d'installation et de lancement d'un modèle, pour le temps perdu à installer les plate-formes, les lancements de pré-séries en petit nombre... il serait normal que le cout de fabrication en année 1 soit plus élevé. Et c'est le cas pour de nombreuses plate-formes installées dans le groupe cette année (cf. post 1).
Mais s'ils arrivent aux 700€ en 2018, tant mieux. Et s'ils font 600 euros fin 2018, 650 euros fin 2019 et 700 euros fin 2020 avec toutes les contraintes de la période, ce serait très bien !
Les chiffres déjà atteints et lancés par l'équipe VARIN, il faut le rappeler, sont déjà de très haute facture avec une rentabilité moyenne pour la division automobile excellente pour un généraliste.
Compte tenu des nouveaux modèles cette année et ceux à venir l'an prochain cette augmentation de volume va concourir à abaisser le point mort financier de chaque unité de production ?
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RépondreSupprimerJe ne suis pas sur que l'augmentation des volumes provoquent une baisse du point mort....
RépondreSupprimerJe pense que ce point mort est le fait d'un état des coûts de simple possession d'une usine, charges d'assurance, entretient, taxes diverses, éclairage, chauffage, gardiennage, et personnel d'entretien, amortissement des bâtiments, coût des stocks avant production et produits finis. Le coût de production lui intègre, les coûts matières, achats extérieurs, main d'oeuvre de production, énergie de production .... c'est je pense seulement la baisse des coûts de possession de l'usine qui permet la baisse du point mort...
Ensuite, il faut évidement ajouter les coûts d'ingénierie et développement , les coûts de transport, les coûts de la pub, les coûts de commercialisation....
Mais merci de me corriger si je me trompe, ou si j'ai oublié des choses...