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DS7 Crossback : L'essai par Turbo



On l'imaginait plus grand

Sa place dans la gamme est celle du vaisseau amiral. C'est sur lui que repose la responsabilité de prouver que la marque DS est capable de jouer dans la cour des grands et de rivaliser avec la concurrence premium.

Premier constat, relativement surprenant : le DS 7 mesure 4,57 m de long, soit 9 cm de moins qu'un Audi Q5 et 14 cm de moins qu'un BMW X3. On ne dirait pas, que ce soit en photo ou en vrai.

Mais c'est un positionnement assez malin, car cela lui permettra de séduire les clients de son segment de prédilection, mais aussi éventuellement ceux du segment inférieur.


C'est dans les détails qu'il se distingue

Avant de le voir en vrai, on l'imaginait plus grand, et aussi moins réussi pour tout vous dire. Il faut vraiment être face à lui pour apprécier la subtilité de ses courbes. Et lui découvrir même une certaine prestance.

Alors oui, avec sa silhouette toute en arrondis et son imposante calandre il peut faire penser à un Audi Q5. Oui, même, les DS3 et DS5 ont un style plus audacieux. Et oui, l'accumulation de chromes ne sera peut-être pas au goût de tout le monde.

Mais la magie opère quand même, car c'est dans les détails qu'il se distingue ce DS 7. Certains détails soulignent même très joliment son exclusivité. Les optiques avant full LED directionnelles pivotent à chaque déverrouillage des portes, en dévoilant un joli éclairage couleur carmin. On croirait être face à un concept-car !




Un habitacle sur mesure
Mais cette exclusivité se retrouve surtout à bord : cinq ambiances sont proposées au catalogue pour pouvoir composer un véritable habitacle sur-mesure. Que vous aimiez la sobriété des matières surpiquées, l'élégance du bois, ou encore l'esprit sportif de l'Alcantara par exemple. DS a de quoi vous configurer un habitacle à votre image. Et ça c'est un luxe.

Notre modèle d'essai lui, profite de l'ambiance « Opera ». L'inspiration Opera plutôt, comme le présente DS. A ne pas confondre avec le niveau de finition, « Grand Chic » en ce qui nous concerne. Concrètement, ce sera donc cuir tanné sur la planche de bord, style « cuir bracelet » pour les sièges, et un équipement full options. Superbe. Il faut avouer que là encore, c'est plus beau en vrai qu'en photos.

D'autant que le multimédia n'est pas oublié, avec l'énorme écran de 12 pouces qui remplace l'habituel bloc d'instrumentation, couplé à un second écran multimédia format 16/9 implanté sur la console centrale. C'est chic, raffiné, moderne. On regrette simplement que certains menus manquent d'intuitivité.

DS se veut l'ambassadeur du savoir-faire français. On trouve donc une installation Hi-Fi haut de gamme signée du constructeur Focal. Tandis que l'horloge est signée BRM, un constructeur lui aussi tricolore. Petit détail sympa d'ailleurs : l'horloge pivote à chaque démarrage. Chic !

En fait le DS 7 Crossback embarque un véritable arsenal technologique. Vous connaissiez le régulateur de vitesse adaptatif, le correcteur automatique de trajectoire, ou encore évidemment (incontournable sur une DS) les feux directionnels. Avec le système « night vision », vous verrez de nuit comme de jour, grâce à une caméra infrarouge. Une première dans le segment.

A l'arrière, la qualité et surtout l'espace sont également au rendez-vous. L'assise est moelleuse, et bien qu'il soit plus court que ses concurrents, le DS 7 se révèle particulièrement accueillant. Il se distingue également par ses équipements : le dossier des sièges est inclinable électriquement sur 15 degrés.

Dommage néanmoins que contrairement aux places avant, les sièges arrière ne soient ni chauffants, ni ventilés, et encore moins massants.

Le coffre est plutôt spacieux : 555 litres en comptant l'espace sous plancher, et jusqu'à 1.750 litres grâce à une modularité bien pensée. C'est mieux que les Q5 et X3 !

Le meilleur de PSA
« Crossback ». Avec un tel nom, on pouvait s'attendre à quelques capacités en tout terrain. Pourtant ce DS7 ne possède pas de transmission intégrale. Pas de 4 roues motrices, simplement un système de motricité renforcée. En fait, ses entrailles mécaniques vous les connaissez, ce sont celles du Peugeot 3008, un modèle réputé pour son dynamisme.

Le DS 7 rehausse encore le niveau d'un cran en accueillant un train arrière multibras. Mais aussi en s'équipant surtout d'un amortissement piloté « prédictif » . C'est l'équipement le plus intéressant : une caméra située derrière le rétroviseur central scanne la route pour détecter les éventuelles irrégularité, les nids de poules, ou encore les dos-d'âne.

Le système adapte ainsi en continu la dureté de la suspension afin d'obtenir le meilleur niveau de confort possible. En pratique ça marche plutôt bien sur les pavés parisiens. Dommage toutefois que notre modèle d'essai était équipé de jantes de 20 pouces, qui nuisent incontournablement au confort.


Par contre côté moteurs, le DS 7 s'avère moins compétitif : en attendant la sortie du bloc essence de 225 ch prévu pour mars 2018, il faudra pour le moment se contenter du Diesel 2.0 BlueHDI de 180 ch, relativement peu puissant pour la catégorie Premium.

C'est à mon sens la seule vraie fausse note au cœur de cette belle partition. Ce bloc Diesel vibrant et sonore ne colle pas vraiment bien avec l'esprit Premium souhaité par DS. Les performances néanmoins, sont bien là (9,9 s au 0 à 100 km/h). Il faut dire qu'il est bien secondé par sa boite automatique à 8 rapports, aussi douce que rapide.

Avec un peu plus de discrétion, on frisait le sans-faute. Mais il existe des solutions pour rendre la mécanique plus discrète. En ville, le système Stop&Start s'avère radical. Sur route, en sélectionnant le mode « Eco » on passe en mode « roues libres » dès qu'on lève le pied de l'accélérateur. Le régime moteur est réduit au minimum, ce qui profite évidemment à la consommation.

Et il y a le mode Sport ! Une pression sur le bouton de sélection de modes de conduite, et la sonorité du moteur devient plus grave. Un peu comme celle d'un 5 cylindres Diesel. Et la conduite gagne en précision, car la direction devient plus consistante, et la suspension contient mieux les mouvements de caisse. Là il n'y a plus aucun doute, on est dans du premium !

Bilan
Ce n'était pas gagné d'avance, mais DS a atteint ses objectifs avec ce DS 7 Crossback. Evidemment, les tarifs sont à la hauteur des prestations : la gamme débute à 31.200 euros avec le Diesel de 130 ch qui arrivera en février (suivront ensuite les essence en version 180 et 130 ch). Soit environ, la moitié du prix de notre modèle d'essai (BlueHDI 180 Grand Chic Opéra, toutes options). Mais la version la plus exclusive arrivera en 2019, équipée d'une motorisation hybride rechargeable dérivée du concept E-Tense. Avec 300 ch et 4 roues motrices, il ne lui manquera réellement plus rien, pour mériter son titre de véhicule premium.

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