Transfert du blog

Bonjour à tous,

A compter d'aujourd'hui, le blog est fermé et remplacé par le site Passionnément Citroën.

Vous serez automatiquement redirigé vers le nouveau site.

Merci de votre compréhension

Et si le vrai problème entre PSA et GM n'était pas le CO2 mais l'Ampera E


L’Opel Ampera-e coincée dans le Michigan


La vérité pourrait être légèrement différente. Sans pour autant que PSA ne soit absous de légèreté d’appréciation. L’origine de cette affaire pourrait même prendre l’allure de la fameuse Opel Ampera-e. Mary l’avait promis à Carlos : Opel pourra continuer de vendre la Chevrolet Bolt (rebadgée Opel Ampera-e) jusqu’à ce que naisse le modèle remplaçant. Juré craché, cochon qui s’en dédit. Et Carlos Tavarès avait confirmé lui-même la nouvelle au micro de Caradisiac. Ravi de l’aubaine, il pouvait même envisager sereinement de garder Opel sous la barre des 95 g en cas de succès de l’Ampera-e en Europe, puisque les ventes de cette « zéro émission » auraient pu faire baisser drastiquement la moyenne de pollution d’Opel, Bruxelles établissant son calcul par marque et non par modèle. Mais il y a eu un hic.

GM entend bien respecter le contrat de mariage, mais non sans quelques coups de canif. C’est que l’Opel-Chevrolet est assemblée dans une seule usine : celle d’Orion dans le Michigan. Or, au cours de l’été, la production des deux électriques a été tout simplement arrêtée pour laisser la place à la Chevrolet Sonic fabriquée au même endroit et qui réalise un étonnant carton outre-Atlantique. Étonnant car la Sonic est une berline compacte avec un petit moteur de 1400 cm3, loin des standards US. La nouvelle de l’arrêt de l’usine a dû passablement froisser Carlos Tavarès, d’autant que le peu de modèles électriques déjà fabriqués étaient principalement des Chevrolet Bolt, l’assemblage de versions Opel ayant été réalisé au compte-gouttes avant d’être renvoyé aux calendes grecques. Mais un autre élément en a rajouté à la fureur vengeresse du boss de PSA. Selon l’agence Bloomberg, GM réclamerait des royalties à PSA pour chaque Opel, en plus du prix d’achat proprement dit. Et pas de l’argent de poche : 10 000 euros par voiture. Ce qui rend sa rentabilité impossible en Europe, l’engin s’affichant déjà à près de 40 000 euros dans les rares pays ou il est vendu. Coincé, PSA attaque et tente de récupérer une partie de sa mise.
Une communication maladroite

Mais ce rebondissement dans l’affaire PSA – Opel, est également symptomatique d’une panique du groupe français. « Les Américains peuvent être redoutables en matière de business. En témoignent les précédents de General Motors avec PSA déjà, ou au moment de la vente de Saab », se souvient Bertrand Rakoto. Et l’analyste en stratégie, qui ausculte l’industrie automobile depuis Detroit, de signaler que Peugeot-Citroën doit très vite faire face à sa première échéance de paiement du rachat d’Opel, « à savoir 670 millions d'euros. Alléger cette première traite de 500 millions ferait bien l’affaire de Carlos Tavarès ». D’autant que, toujours selon l'expert, la période de négociation financière est restée ouverte après la signature de rachat. « Et qu’elle l’est peut-être toujours ». Alors, relancer les dés pour obtenir une remise de dernière minute pourrait être une manœuvre habile. Même si la somme exigée représente tout de même une ristourne de près de 50 %. Si manœuvre il y a, Bertrand Rakoto y voit néanmoins un coup de communication maladroite. « Rendre public un tel revers laisse craindre aux marchés des failles de gouvernail dans le groupe français ». Et la Bourse n’y a pas vu autre chose puisque le titre PSA a perdu près de 4 % au lendemain de l’annonce de la demande de ristourne.

Source : 

Commentaires

  1. Il aurait fallu effectivement exiger une volumétrie minimum d'Ampera-e puisque le rachat a été effectué avec des prévisions de ventes envisagées par GM.
    Là ce sont des palabres d'avocats sur des sujets pas récents (aout).
    A suivre.

    RépondreSupprimer
  2. https://boitierrouge.com/2017/12/02/tavares-psa-opel-lart-de-la-communication/

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire