« Si la fusion avec Opel permet de maintenir notre activité, ce sera déjà bien » : François Cazeaux, CGT
Surtout, il rappelle qu’en « 2003-2004, le site comptait 2 500 CDI et 920 intérimaires. Aujourd’hui, il y a 1 600 CDI avec les congés seniors. Ça va peut-être, mais avec des effectifs en forte érosion. » Il s’inquiète aussi, comme le délégué CGT François Cazeaux, de « l’interdiction à venir du diesel dans les villes. Si les voitures deviennent électriques, que va-t-on faire à Charleville ? » Pour Michel Beauchot, « cette usine n’est pas pérenne. Il faut relativiser les annonces. Et les ferreux ? La fonte souffre avec la nécessité d’alléger les voitures. » « Ce n’est pas le premier projet qui est annoncé, ajoute François Cazeaux. On devait faire de l’usinage. J’étais sceptique. J’y ai cru lorsque les dalles destinées aux machines ont été coulées. Pourtant, après avoir été gelé, le projet a été annulé. Maintenant, on nous promet trois millions de culasses, alors que l’on va développer les voitures électriques. Si la fusion avec Opel permet de maintenir notre activité, ce sera déjà bien. »
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