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PSA récolte les fruits de l'ingénierie assistée par ordinateur


A l'occasion d'une journée-événement organisée par l'éditeur Ansys, le constructeur a fait savoir que les solutions de Computer aided engeneering – CAE en anglais – lui avaient permis à la fois de réduire le poids de ses véhicules, d'améliorer ses niveaux de qualité et de réduire aussi bien ses coûts que ses temps de développement de nouveaux produits.

La chasse aux coûts et au temps de développement de nouveaux produits est plus que jamais d'actualité chez les constructeurs. Et parmi ceux qui ont pas mal évolué ces dernières années en la matière, il y a notamment le groupe PSA. En effet, à l'occasion d'une journée-événement organisée par l'éditeur américain Ansys, il a mis en exergue tous les bénéfices qu'il a retirés des solutions d'ingénierie assistée par ordinateur (en anglais, Computer aided engeneering ou CAE). Elles sont très recherchées dans le secteur industriel car elles permettent de développer de nouveaux produits sur la base de logiciels de simulation avant tout prototypage, les prototypes pouvant bien sûr être réalisés désormais en tout ou partie via des imprimantes 3D.

"Ces solutions nous ont permis non seulement d'enregistrer un gain de poids sur nos véhicules de 140kg ces deux dernières années, mais aussi d'améliorer nos niveaux de qualité et de performance par un facteur de 2", a fait savoir David Routier, responsable de l'équipe numérique véhicule du groupe PSA. Surtout, en dix ans, ces solutions de CAE ont permis au constructeur réduire le temps de développement de ses nouveaux produits de 20% et le coût de développement de ces mêmes nouveaux produits de 50%. "Elles se sont donc inscrites parfaitement dans le plan stratégique du groupe dit Push to Pass", a poursuivi David Routier.



Et aujourd'hui, ces solutions sont exploitées par le constructeur dans une multitude de domaines. Elles sont déjà utilisées dans ceux de l'acoustique, des matériaux, de l'électronique, de l'électricité, de la combustion ou encore de la dépollution. Le niveau de satisfaction est en outre au rendez-vous. "Les simulations faites cette année nous ont donné satisfaction à pas moins de 70%", a souligné David Routier. Et autant dire que le constructeur va continuer d'exploiter toujours plus de logiciels de simulation et de solutions CAE. "Nous souhaitons continuer à réduire le nombre de nos essais physiques", a conclu le responsable de l'équipe numérique véhicule du groupe PSA. D'ici 2025, ce sont en outre cinquante nouveaux défis digitaux que compte relever le groupe PSA.

Commentaires

  1. "ces solutions de CAE ont permis au constructeur réduire le temps de développement de ses nouveaux produits de 20% "

    Le temps de remplacement des véhicules va-t-il passer de 7/6 ans à 6/5 ans chez PSA pour les modèles à gros volumes ?

    Pour l'instant, du mal à voir cela traduit pour les modèles. Si on arrive à limiter les sorties à 6 ans entre deux générations au maximum, ce serait très bien.


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  2. Une question de béotien : Les simulations informatiques donnent elles les mêmes enseignements que les essais de roulages grandeur nature ?
    D'autre part un essayeur ou un robot peut il "copier" la mauvaise usure d'un conducteur très ordinaire ?

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  3. Thierry, je vous trouve optimiste...; le remplacement actuel me semble tourner plutôt autours des 7/8 ans....et en effet passer vers les 6 ans serai déjà un progres énorme qui replacerai PSA dans la moyenne avec des asiatiques qui ont tendance a tirer vers les 5 ans....
    Là aussi la stratégie de restylage évoluera peut être avec une intervention à mi-vie qui renouvellerai le produit plus en profondeur grâce aux possibilités numériques installées sans pour autant changer les parties assemblées (le hard)...???

    Pour Michael, je ne pense pas que le numérique joue sur ce terrain, mais il permet probablement de faciliter l'intégration de modules "connus" et dont le comportement est parfaitement intégré dans les données, permettant des gains de conception, des allongement des séries, et partant de réduire les essais car les risques seront réduits....

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  4. @Paddy

    Merci pour vos précisions.

    Je ne regarde que les dernières grosses séries à Volume sur les 2 dernières générations, un peu en anticipant les prochaines versions.
    Il ne faut pas oublier non plus que le nombre de silhouettes avant l'arrivée de Carlos TAVARES était pour chaque marque plus important ce qui, pour la répartition des efforts, devrait se traduire par un allongement de la durée de vie de chaque programme (constat de pure tautologie).

    Peugeot :
    207 : 2006- début 2012 (6)
    208 : 2012 - fin 2018 /début 2019 (>6.5 ans)
    307 : 2001 - 2008 (7 ans)
    308 I : 2007 - 2013 (6 ans)
    308 II : 2013 - 2020 (>6.5 ans)

    Citroen :
    C3 : 2002 - 2009 (7 ans)
    C3 : 2009 - fin 2016 (7.5 ans)
    C4 : 2004-2010 (6 ans)
    C4 cactus berlinisée : 2010 - 2018 (8 ans)

    C'est donc contrasté chez PSA même sur les véhicules à fort volumes.

    Je vous remercie pour votre précision sur les constructeurs asiatiques que je suis peu mais le chiffre reste impressionnant : 2 ans ou 1.5 ans, c'est énorme dans un tel secteur !

    Et il serait donc souhaitable que PSA arrive à 6 ans en moyenne pour ce type de véhicules et vraiment 7 ans max. pour les autres. S'il faut des programmes partagés pour supporter les couts mais tendre à cet objectif plutôt que de tirer 8 ans sur une cordelette bien élimée avec une mi-vie à peine corrigée (largement admis chez PSA où l'on préfère travailler sur la future génération plutôt que de revoir sa copie me semble-t-il), soit...









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