Le numérique a sacrément bouleversé l'approche automobile ces dernières années. Mais ce n'est rien en comparaison de ce qui vient, notamment chez Citroën qui prévoit toujours au moins 10 % de ventes en ligne d'ici quatre ans. Mais la patronne prévient, les concessionnaires sont toujours importants.
Linda Jackson espère chambouler quelque peu le monde de la distribution chez Citroën. La patronne de la marque française expliquait déjà il y a deux ans que Citroën prévoyait de pratiquer la vente en ligne, comme c'est le cas avec d'autres constructeurs qui tentent l'aventure. La marque française n'a aujourd'hui guère avancé sur le sujet, mais Linda Jackson a confirmé à nos confrères d'Autoexpress que l'idée n'était pas abandonnée, loin de là.
"Nous avons un objectif, et pas seulement une croyance : que les ventes par internet représentent 10 % de nos ventes totales d'ici 2020 ou 2021. Actuellement, c'est plutôt 1 %. Les clients qui achètent aujourd'hui sur internet sont ceux qui n'iront de toute façon pas en concession".
Une déclaration qui rejoint d'autres faites par le groupe Volkswagen notamment, même si PSA semble être l'acteur automobile européen le plus porté sur ces méthodes. Configurer son véhicule sur internet, venir le voir et l'essayer en concession puis enfin conclure la vente et choisir les options et couleurs définitives sur internet, tout en validant le financement, voilà le schéma que vise Citroën.
Les concessions ne seraient alors qu'un endroit qui ne vendrait que des véhicules en stock et qui servirait aussi à ceux qui veulent se faire une idée en réel de l'auto. Mais Linda Jackson tient quand même à rassurer le réseau de distribution puisqu'elle estime "qu'il y a toujours de la place pour les vendeurs traditionnels".
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