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DS peut-elle voir le bout du tunnel ?


Après des années de plus en plus difficiles, la division premium du groupe PSA veut enfin sortir la tête de l'eau.

Tout avait pourtant si bien commencé. Par une froide journée de l'hiver 2010, Citroën levait le voile sur la DS3 dans un hôtel de Nice. Une auto reprenant la base de la C3 de seconde génération, mais grimée comme une citadine premium façon Mini Cooper ou Audi A1. Immédiatement, la DS3 était un succès, la clientèle appréciant son style léché et sa tarification un peu moins onéreuse que celle de ses principales concurrentes premium. Citroën enchaînait en dévoilant une drôle de DS4 cousine des compactes du groupe PSA, puis la DS5 qui jouait les vaisseaux amiraux. DS prenait ensuite son indépendance vis à vis de Citroën (juin 2014), puis la machine "premium" de PSA s'est mise à dérailler.

Après l’essoufflement des ventes des DS4 et DS5, puis la baisse de rythme d'une DS3 quasiment limitée à l'Europe et désormais vieillissante, DS commençait aussi à souffrir en Chine, l'une de ses cibles prioritaires. Alors que PSA affiche depuis deux ans des résultats remarquables en Europe au vu de sa situation économique délicate après l'épisode General Motors et des choix financiers hasardeux, DS continue de plonger actuellement. la marque est passée de la la 15e à la 20e position au palmarès 2017 des constructeurs, avec une chute des ventes de 24%.

Les SUV en sauveurs ?
Carlos Tavares, le patron de PSA, promet que ses équipes planchent actuellement sur le redressement de DS, à la peine en Europe comme en Chine. Comme pour toutes les autres marques, le salut passerait par un déploiement de SUV dans tous les secteurs de gamme. Le DS7 Crossbackvient de se lancer officiellement, et un DS3 Crossback devrait suivre avec en ligne de mire, l'Audi Q3 et le BMW X1.

Sera-ce suffisant pour rendre DS profitable et faire enfin inverser la courbe des ventes ? Le développement de la technologie hybride de PSA permettra-t-il à la marque de compenser l'absence de motorisations plus généreuses, qu l'empêchent de lutter à armes égales avec les autres marques premium sur ces segments ? Premier élément de réponse dès 2018 avec l'étude des chiffres de vente du DS7 Crossback.

Commentaires

  1. DS était orienté pour être un haut de gamme Citroën
    La Ds3 cassait les codes, bien posée sur ses roues avec un look qui en imposait avec ses diodes en parenthèse et somme toute bien différente de la c3 plus rondouillarde.
    Vient ensuite une DS4 trop proche de la C4 (qui n'a rien a lui envier ) puis une DS5, un haut de gamme sans hydraulique, pas de quoi attirer un possesseur de C5 car au contraire les utilisateurs se plaignent de la sécheresse des réactions.
    les modèles deviennent DS avec un changement de calandre pas franchement transcendant et surtout de modèles trop vieillissants.
    il va falloir faire ses preuve maintenant.

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    1. Faire ses preuves ? On ne sait plus trop ce que cela signifie pour DS qui se donne 20 ans à minima pour s'installer.
      Comme pour CITROEN, on doit en premier lieu revenir à une situation acceptable : 1 300 000 ventes dans le monde pour une année pour CITROEN, 120 000 pour DS.
      Le mix produit, qui est bon sur les derniers véhicules PSA, fera le reste.

      Mais il se posera nécessairement la question des silhouettes : On ne peut pas octroyer 5 silhouettes à DS et 9 à Citroen en VP avec un multiple de x12 ou x13 sur le nombre de véhicules vendus.

      CITROEN est déjà très pénalisée par la séparation et les grosses méventes de DS en terme de plan produit.
      Car comme vous l'indiquez CITROFAN, si le travail avait été correctement fait sur DS4 et DS5, on en serait pas à se demander si la descendante de C4 ou de C5 existera...

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  2. Clairement, sauf que la marque est deja un peu connue sur ses futurs marchés, on est au tout début d’une nouvelle histoire.

    DS3 cb + DS7 cb, cela pourrait déjà avoir fière allure.

    Si le buzz n’est pas trop mauvais, la pénétration du marché pourrait être bonne.

    Il est impératif que la DS7 ne déçoive pas sur les critères d’usage et de fiabilité. C’est elle qui fera -du moins, en Europe- la réputation de la marque.

    Quant à la Chine, il reste à espérer que les problèmes qui ont plombé Citroen depuis des années vont enfin se résorber.



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  3. Pour ma part, je suis confiant, il manquait des produits, de qualité et en phase avec les demandes du marché.... ça arrive enfin....
    Oui, les errements depuis l'arrivée de Tavares ont fait du tort, la réorientation de la marque aux chevrons et sa séparation de DS a freiné les parts de marché.... mais il semble que les résultats commencent à arriver.... pour citron, et pour DS, je suis confiant pour avoir vu le DS7 de prés....

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