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PSA : pour les usines de Mulhouse et Sochauc=x, 2018 sera chargée

Après DS7 Crossback, le site PSA de Mulhouse lancera la nouvelle 508 et passera en production monoflux en 2018. Année qui devrait être celle du record pour l’usine historique de Sochaux.

L’andon n’est pas tiré dans les deux usines de montage du groupe PSA de l’Est de la France mais à Sochaux comme à Mulhouse, l’année 2018 s’annonce tendue. La culture du résultat et de la frugalité économique, inculquée à tous les échelons par le président du directoire, Carlos Tavares, depuis son arrivée en 2014, induit qu’il ne doit y avoir aucun grain de sable dans l’organisation de la production. Sochaux en a fait l’amère expérience l’an passé. L’incendie en République tchèque du site du fournisseur Recticel, fabriquant un revêtement de planches de bord, avait entraîné plusieurs arrêts de production dans l’usine du Doubs, augmentant encore les délais de livraison de la Peugeot 3008, best-seller de la marque. Aujourd’hui, les clients doivent patienter environ six mois pour prendre possession d’une 3008 "full options". Pourtant, un millier de 3008 sont produites quotidiennement, soit le rythme de la mythique 205 dans les années 80.

Avec deux lignes de production travaillant en trois équipes, plus une quatrième en VSD sur la chaine de la 3008, Sochaux n’est pas loin d’atteindre ses capacités maximales pour fabriquer deux succès de la marque au lion que sont 3008 et 308 mais aussi la DS5 -aux volumes plus confidentiels- et, depuis 2017, l’Opel Grandland (350 exemplaires/jour). Ainsi, la direction du site prévoit des volumes de production supérieurs à 500 000 voitures cette année, en forte hausse par rapport aux années précédentes : 425 000 véhicules en 2017, 350 000 en 2016, 278 000 en 2013. Dans le même temps, l’année 2018 va véritablement marquer le lancement du chantier de modernisation visant à faire du site plus que centenaire une usine du futur. Montant de l’investissement pour PSA : 400 millions d’euros.


Mulhouse, bientôt en mono flux

A 60 km de Sochaux, l’usine du futur est une réalité pour le site PSA de Mulhouse qui achève un chantier de modernisation qui a aussi couté 400 millions d’euros depuis 2015. Une des deux lignes de production a été totalement refaite pour accueillir la plateforme EMP2, soit les véhicules des segments C et supérieurs. Cette ligne a été rodée avec la Peugeot 2008 et fabrique, depuis fin octobre, le DS7 Crossback, attendu dans les concessions dans les prochains jours.
2018 est une année de lancement double pour Mulhouse puisque c’est dans le Haut-Rhin que sera produite, à partir du printemps, le nouveau Peugeot 508 dans sa version berline et break. Ce modèle, qui sera dévoilé au salon de Genève, confirme le positionnement premium du site mulhousien qui va voir sa deuxième ligne de production être arrêtée définitivement dans le courant de l’année 2018, probablement à l’occasion des vacances d’été. 


Avec l’arrêt de cette deuxième ligne, sur laquelle travaille aujourd’hui une demi-équipe, transformée en équipe VSD en février, pour fabriquer DS4 et Citroën C4, le site mulhousien –qui compte aussi un pôle Mécaniques et bruts (mécanique, fonderie, outillage et forges)- devrait confirmer la création d’une quatrième équipe de montage sur la ligne 2008/DS7/508 et maintenir un niveau de production légèrement supérieur à 250 000 voitures.


PSA de retour dans les forums de l'emploi

Si Mulhouse et Sochaux tournent à plein régime, les embauches sont rares sur les deux sites PSA. S’ajoutant à cinq ingénieurs en apprentissage, vingt salariés ont été embauchés en CDI en décembre à Mulhouse. Un événement qui a donné lieu à une cérémonie sur le site qui emploie aujourd’hui 7140 personnes (dont 5 700 CDI, 90 intérimaires en CDI et CDD et 1 350 intérimaires). En 2012, ils étaient 8500 salariés et 12000 en comptant les intérimaires et prestataires. Idem à Sochaux qui a embauché 140 personnes en 2017 et devrait continuer sur un rythme similaire en 2018. Le site emploie à ce jour 11100 salariés, dont 8500 salariés en CDI. "Les embauches ne compensent pas les départs, alors que les usines tournent à pleine cadence", regrettent les représentants syndicaux pour qui l’augmentation des volumes "ne pourra pas se faire uniquement en multipliant les robots et en augmentant le pourcentage d’intérimaires". La bonne nouvelle, c’est que PSA est de retour dans les forums de l’emploi et les rencontres avec les écoles d’ingénieurs. Un signe jugé positif, d’autant plus que la forte activité de PSA tire l’ensemble du secteur automobile de l’Est de la France. Actuellement, c’est la main-d’œuvre disponible et formée qui est difficile à trouver dans l’industrie automobile.

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