Le projet de la direction de PSA de recourir aux ruptures conventionnelles collectives et à l’embauche ne sera signé que le 19 janvier. Mais les sites locaux du groupe automobile, à Hordain (Sevelnord) et Trith-Saint-Léger (PSA UMV), ne semblent pas concernés.
Que ce soit à Sevelnord, à Hordain, où on fabrique des utilitaires, ou à PSA UMV, à Trith-Saint-Léger, où on assemble des boîtes de vitesse, on reste dans l’expectative.
« La direction refuse de donner des détails site par site, regrette Franck Théry, de la CGT Sevelnord. Elle communiquera le 19 janvier après la signature de l’accord. Mais elle confirme 2 200 suppressions d’emplois dans le groupe, dont 1 300 dans le cadre des ruptures conventionnelles, et 900 congés seniors. »
Mais selon Cédric Brun, de la CGT de PSA UMV, « ce sont surtout les sites de la région parisienne qui devraient être concernés. » Éric Denaene, de FO, est catégorique : « Nous ne sommes pas concernés. Et il n’y a pas une idée de dégraisser les effectifs ici. Des comparaisons avec Pimkie ont été faites, mais cela n’a rien à voir. Les gens ont eu peur, mais rien n’a changé. Nous allons très bien. Je rappelle qu’en 2011, nous n’étions pas loin du dépôt de bilan. Un DAEC (dispositif d’adéquation des emplois et des compétences) a été signé en 2013, avec des départs sur la base du volontariat. »
Source :
Nord éclair
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