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DS7 : un objectif de 40 000 ventes en Europe


La campagne de lancement publicitaire a démarré dimanche soir sur TF1 et M6. Le "SUV" haut de gamme à la française arrive dans les concessions cette semaine. DS reste toutefois prudent et table sur 40.000 ventes annuelles seulement en Europe.

" De l'audace naît l'excellence ", tel est le thème du film de lancement de la DS7 Crossback, qui a démarré en avant-première dimanche soir sur TF1 et M6. La campagne de publicité pour le " SUV " de luxe tricolore démarre pleinement ce lundi. Le film, tourné de nuit, fait ressortir le raffinement et le chic de la voiture dans les hauts lieux de la capitale, place des Vosges, devant la pyramide du Louvre, la Tour Eiffel. DS joue clairement sur l'image haut de gamme de Paris, ville lumière. Et ce, avec une vraie légitimité. Puisque l'ancêtre emblématique DS19 de 1955 était fabriquée… quai de Javel, comme le rappelle Yves Bonnefont, directeur général de la marque.

Créée initialement comme une ligne de produits plus raffinés au sein de Citroën en 2010, la marque de prestige de PSA est devenue indépendante en 2014 sous l'impulsion de Carlos Tavares, dont ce fut une des premières décisions à son arrivée à la tête du groupe. Le hic, c'est que DS n'avait plus eu de nouveautés en Europe depuis six ans. C'est dire si l'on attendait avec impatience ce " SUV " compact, dont les premiers exemplaires rejoignent cette semaine les concessions. Pour des livraisons aux clients dans la deuxième quinzaine de février, avec quelques semaine de retard.

DS vise les Mercedes, BMW, Jaguar
Développé en quatre ans et fabriqué à Mulhouse (Haut-Rhin) - puis ultérieurement à Shenzhen (Chine) -, ce véhicule se veut un concurrent des Mercedes GLA, Audi Q3, Range Rover Evoque, Volvo XC40, Jaguar E-Pace ou BMW X1, de l'aveu des dirigeants de DS. La plupart de ces véhicules prestigieux appartiennent toutefois à un créneau de taille en-dessous, ce qui prouve la prudence de la marque française. Ce DS7 Crossback, dont le vocable anglo-saxon ne veut rien dire et semble fort mal choisi pour suggérer le chic à la française, ressemble de fait à une… Audi Q5. Long de 4,57 mètres, il coûtera 31.200 euros en version diesel Blue HDi 130 (finition de base Chic, boîte manuelle) et culminera à 48.900 en version à essence de 225 chevaux (version haute Grand Chic). DS commence cependant par les versions à gazole Blue-HDi de 180 chevaux à transmission automatique EAT8 (à partir de 41.150 euros). La mécanique à essence arrivera en mars prochain. La déclinaison hybride rechargeable développant 300 chevaux avec quatre roues motrices sera proposée sous le nom de E-Tense pour la bagatelle de… 64.000 euros ! Mais pas avant la mi-2019.

Pour ce modèle, le groupe PSA a mis le paquet : " Jamais le cahier des charges n'avait été aussi sévère ", affirme en effet Xavier Savignac, directeur du projet. Ainsi, le jeu entre les portières a été réduit d'un tiers par rapport aux autres produits PSA. Mêmes exigences vis-à-vis des fournisseurs : " Nous avons demandé à Faurecia les panneaux de portes réalisés pour la Mercedes Classe S et à Plastic Omnium les pare-chocs de l'Audi Q5 ", assure André Louis, responsable de la synthèse des véhicules. DS affirme avoir ainsi retenu les cuirs de l'allemand Bader, provenant de troupeaux élevés sans barbelés qui abîment les peaux, comme sur les modèles germaniques.

DS mise aussi sur la haute technologie. Innovation clé : la DS7 n'est plus soudée, mais " soudo-collée ", pour accroître de 30% la rigidité et diminuer les bruits de mobilier. Autre spécificité, la face avant se caractérise par des projecteurs à trois modules qui tournent à 180 degrés. Et, " plus on va vite, plus le faisceau se relève pour éclairer loin ", complète Bernard Germain, designer du véhicule. A la clé, une amélioration de l'éclairage rappelant les feux tournants de la DS originelle, en 1968. Autre clin d'oeil, la suspension active, qui lit le relief de la route et adapte les réglages des suspensions. Pour un confort promis exceptionnel. La DS7 offrira par ailleurs le stationnement autonome sans toucher au volant ni aux pédales et la vision de nuit infrarouge, des techniques utilisées par les Allemands, mais à des niveaux de tarifs supérieurs. Au sein de PSA, promet-on, ces nouveautés seront réservées de six mois à trois ans à la marque DS.
Souci du détail

A l'intérieur, la DS7 se distingue également. Le plus spectaculaire : les surfaces de cuir - sur les versions qui en sont dotées - sont très supérieures à celles de la concurrence. Il faut jusqu'à 25 à 30 mètres carrés par voiture, soit l'équivalent de cinq vaches. Les sièges en cuir bracelet sont une exclusivité. Souci du détail, souligne Kristine Lipinski, responsable couleur et matières, " il faut une demi-heure rien que pour graver les lettres DS sur les appuie-tête ". La console centrale, elle, est recouverte de métal frappé de pyramides en relief. Les molettes sur certaines versions sont en cristal.

Ce DS7 Crossback a hélas des dessous (un peu) moins nobles que les apparences. Faute de moyens! Il partage en effet le châssis - excellent au demeurant - ainsi que les moteurs avec les Peugeot 3008 et 5008, mais aussi l'Opel Grandland X et le futur Citroën C5 Aircross (2017 en Chine, automne 2018 en Europe). Ce modèle propose également en essence des blocs de 1,6 litre seulement. Une cylindrée faiblarde pour la catégorie, quand les allemands proposent des 2 litres au moins. Ce moteur PSA est d'ailleurs issu des mécaniques développées naguère sous la houlette de BMW dans les années 2000, lors de coopération entre la firme française et le constructeur bavarois. BMW l'a depuis abandonné.
40.000 par an en Europe

Novice sur le marché, conscient de son absence totale de notoriété et de la modestie de ses mécaniques à essence, DS a des ambitions limitées - ou réalistes. Il vise à peine 40.000 unités annuelles en Europe. En Chine, où il sera commercialisé au printemps 2018, les prévisions sont un peu inférieures. C'est peu en regard des plus de 250.000 Audi Q5 par an ! Le DS7 Crossback n'est qu'un premier jet. Après, la marque lancera un… deuxième modèle, beaucoup plus petit. Il s'agira d'un mini-" SUV " (nom de code D34) de plus de 4,10 mètres de long, soit le gabarit d'un Renault Captur, pour contrer les Audi Q2 ou Mini Countryman. Produit à Poissy (Yvelines) à partir de l'automne 2018 pour une commercialisation début 2019 - selon nos informations -, il devrait inaugurer la nouvelle plate-forme " CMP " de PSA, réservée aux petits véhicules. Il devrait s'appeler DS3 Crossback. Un an après, arrivera une grande limousine, produite en Chine exclusivement, mais qui devrait être exportée vers l'Ancien continent.

DS aura fort à faire pour remonter la pente. Car, la jeune marque est en perte de vitesse commerciale avec ses vieillissantes DS3, DS4 et DS5, disponibles aujourd'hui. Ces deux dernières, qui devraient être prochainement arrêtées, n'ont d'ailleurs jamais trouvé leur public. Quant à la petite DS3, après un succès initial, elle souffre de son âge (huit ans). Les ventes de DS ont encore plongé dans le monde l'an dernier, de 38,5% à 52.900 unités seulement ! Le directeur commercial de DS, Arnaud Ribault, compte néanmoins sur une reprise des ventes, mais en… 2019 !

Commentaires

  1. 4000 ventes par mois dans le monde a plus de 30KE HT serait un excellent chiffre pour DS.
    La marque n'a vendu que 5000 véhicules par mois en 2017 et essentiellement des DS3 + le reste sur DS4, DS5, DS6 et DS4CS.

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  2. Je viens de parcourir le comparatif entre DS7 Crossback et le BMW X1 dans l’AJ du 1er février et j’ai goûté l’objectivé de chroniqueuse se permettre de relever « émaillé de petits s défauts de finition surtout si on rapporte le tout au tarif exigé par BMW » et plus loin « Et la ô surprise ce n’est pas mal du tout... la présentation ne manque pas d’élégance, les matériaux de raffinement et la finition de soin »
    Je me souviens pas avoir lu pareil chose à propos d’une voiture Française.
    Dans un précédent comparatif opposant le DS7 à Volvo, Jaguar, BMW, Mercedes et Audi, le DS7 ce dernier se classait 4ème avec comme point fort : le confort, l’équipement et la présentation.
    Avec 4 RM il bousculait tout le monde.
    Je pense que l’objectif est très réaliste, il ne faut pas oublier que pour une grande majorité d’utilisateur le confort fait parti des motivations « cachées » donc le DS7 passe bien dans la presse dire spécialisée’ préparons-nous à une surprise agréable.

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  3. Le grand problème reste quand même le moteur essence THP qui continue a donner des problèmes de fiabilité. Je ne comprends vraiment pas pourquoi PSA n' achète pas autre part un moteur essence eprouvé d' environs 2 litres.
    BMW a déjà abandonné ca moteur problématique.
    Si DS se veut Premium, la fiabilité absolue doit être au rendez vous.

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    1. Peut être parcequ’on ne veut pas lui en vendre LOL
      Les germains ont bâti en partie leur image à travers la performance grâce à des motorisations huppées.
      DS Automobiles est condamné, si j’ose écrire, à une autre voie.
      Vu la réaction de la presse le chemin de cette différence est peut être le bon.
      Va falloir serrer les boulons dans le réseau car vendre une DS7 ce n’est pas distribuer.
      Auront ils la qualité et le savoir faire nous allons le savoir très bientôt.

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  4. N'oublions pas que la marque est jeune et même si la DS 7 était parfaite face aux Audi et autres, il lui faudra du temps pour s'imposer que marque prenium. Patience ...

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  5. ds fabrique des bonnes voitures mais n'a pas le service qualité nécessaire a ce genre de vehicules premium
    on peut téléphoner dans n'importe quel service citroen c'est toujours non pour avoir un petit renseignement a fuir

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