Attraction au salon de Genève, le Berlingo 3 réinvente le genre ludospace en s'éloignant du monde des utilitaires pour mieux répondre aux aspirations des familles. Outre le fait de se décliner en 5 et 7 places, le Berlingo se décline désormais dans une version longue XL. Découvrez-le en vidéo.
Snobé par les citadins, adulé par les ruraux, le Berlingo s'est imposé en l'espace de deux générations comme une référence sur le marché des ludospaces. Au point d'en devenir, dans certains pays, le terme générique pour désigner ce type de véhicules, au même titre que Karcher ou Frigidaire. Une belle reconnaissance pour ce pionnier qui est le deuxième véhicule le plus vendu de la marque. Qui le croirait ?
Dès le début du projet K9 (nom de code de ce Berlingo 3) en 2013, le constructeur a fait parler ses clients pour définir le cahier de charges de sa nouvelle friandise. S'ils ne souhaitaient aucune concession sur l'espace à bord, la modularité et les rangements, leurs nouvelles attentes portaient essentiellement sur le design, les prestations et le confort
Pour y répondre, Citroën est reparti d'une feuille blanche en développant son projet sur la récente plateforme EMP2 dont les caractéristiques techniques (porte-à-faux avant plus court) ont permis une rupture esthétique.
Avec son pare-brise avancé et son capot raccourci et rehaussé, le nouveau Berlingo adopte l'allure robuste d'un petit van. S’il fait projet commun avec le Peugeot Partner (dévoilé fin février), le Citroën se différencie par sa double rangée de phares, sa calandre chromée, son bouclier spécifique, ses Airbumps latéraux et ses touches de couleur.
La version XTR enfile les habits du baroudeur avec ses sabots de protection avant et arrière. Une modernité que l’on retrouve aussi à bord puisque la position de conduite, dorénavant proche de celle d’une berline, est ajustable au millimètre. Lors de notre découverte en avant-première à l’ADN - le centre de style PSA basé à Vélizy -, nous avons pu constater la montée en gamme du Berlingo en termes de qualité perçue.
Des rangements à gogo dans le Berlingo
Une impression renforcée par la présence d’une tablette tactile de 8 pouces (remplacée par un petit écran sur les versions de base) et par le style de la planche de bord qui s’éloigne de l’univers des utilitaires, sans toutefois sacrifier les rangements. Porte-gobelets, petits logements, vastes bacs de portes, trappes dans le plancher, coffre de pavillon Modutop à l’arrière… le moindre espace a été optimisé.
Et si cela ne suffit pas, les designers ont ajouté une boîte à gants supérieure « Top Box » en lieu et place de l’airbag passager qui migre dans le pavillon. Réfrigérée, elle peut accueillir un ordinateur portable de 15 pouces, rechargeable grâce à une prise USB. Au plafond, l’habituel rangement qui court sur la longueur du véhicule a été remplacé par une arche translucide compartimentée qui diffuse la lumière du nouveau toit panoramique.
Double ration
Au-delà de moderniser les prestations de son Berlingo, Citroën s’est attaché à combler ses lacunes face à la concurrence. Et plus particulièrement l’absence de vitres électriques à l’arrière et d’une version longue au catalogue. Au lancement, en septembre prochain, celui-ci comptera une version M de 4,40 m, ici photographiée, et l’inédite XL de 4,75 m. Plus long de 2 cm que le modèle actuel, le Berlingo M se distingue par une capacité de chargement supérieure de 100 l (775 l).
Pour cela, les ingénieurs ont avancé de quelques centimètres la banquette arrière sans conséquences fâcheuses en termes d’habitabilité. La déclinaison XL, allongée de 35 cm, se transforme en « avion-cargo » avec une soute de 1 050 l.
Modularité au top
Quel que soit le format, le Berlingo se décline en 5 ou 7 places. A la différence près que les deux sièges extractibles placés dans le coffre coulissent sur 13 cm sur le XL.
Bien qu’ils ne soient pas coulissants, les trois sièges individuels du second rang (banquette 2/3-1/3 en entrée de gamme) s’escamotent désormais dans le plancher depuis le coffre via les palettes Magic Flat (disponibles au deuxième trimestre 2019).
Associés au siège passager avant escamotable, cela permet d’obtenir une longueur de chargement de 2,70 m (3,05 m sur le XL). La flexibilité concerne aussi le cache-bagages désormais réglable sur deux niveaux et qui peut se glisser derrière les sièges du second rang en cas de non-utilisation.
Des dessous modernes
Techniquement, le Berlingo adopte la plateforme EMP2 du Citroën C4 Picasso à l’exception du train arrière RG5 (identique à celui du modèle actuel) dont les réglages ont été revus pour maximiser le confort.
L’apparition d’une direction électrique va améliorer la maniabilité et le diamètre de braquage. Sous le capot, le Berlingo adopte des moteurs dernier cri ainsi que la nouvelle boîte automatique à huit rapports EAT8. En essence, la gamme s’appuiera au lancement sur le 1.2 PureTech 110 BVM6 rejoint, au second semestre 2019, par la version de 130 ch EAT8. Le nouveau moteur diesel 1.5 BlueHDi se décline en trois puissances : 75, 100 et 130 (BVM6 et EAT8).
Selon nos informations, une version électrique est aussi en cours de développement à partir des modules de la future plateforme eCMP attendue fin 2019. Ce qui sera aussi le cas de la version utilitaire dévoilée en septembre 2018 au salon de Hanovre. Qui dit plateforme EMP2, dit aussi nouvelles aides à la conduite.
Technologiquement à la page
Sur ce chapitre, le ludospace se met à la page avec pas moins de dix-neuf nouveaux systèmes connus sur les dernières productions du groupe PSA. Citons l’affichage tête haute en couleur, l’alerte de franchissement de ligne, le régulateur de vitesse adaptatif (avec fonction Stop sur EAT8), le système de surveillance d’angle mort, le freinage automatique d’urgence Active City Brake, l’aide au stationnement latéral, la caméra panoramique 180°, le contrôle de stabilité de la remorque, le Park Assist…
Une liste complétée par des équipements de confort tels que l’accès et le démarrage sans clé, la recharge du smartphone par induction, l’aide au démarrage en cote, le frein de stationnement, le GPS connecté 3D ou la connectivité avec les smartphones.
Si, depuis 1996, le Berlingo a su apporter son lot d’innovations (lunette arrière ouvrante, trois sièges individuels…), cette troisième génération place la barre très haut en termes de prestations et d’ingéniosité, tout en préservant les fondamentaux de ce type de véhicule. Ses principaux concurrents, le Renault Kangoo et le Volkswagen Caddy, renouvelés respectivement en 2019 et 2020, prennent un sacré coup de vieux !
Source : http://www.largus.fr/geneve/citroen-berlingo-3-2018-toutes-les-infos-et-photos-officielles-9002390.html#ixzz579p7FAfb
Et si cela ne suffit pas, les designers ont ajouté une boîte à gants supérieure « Top Box » en lieu et place de l’airbag passager qui migre dans le pavillon. Réfrigérée, elle peut accueillir un ordinateur portable de 15 pouces, rechargeable grâce à une prise USB. Au plafond, l’habituel rangement qui court sur la longueur du véhicule a été remplacé par une arche translucide compartimentée qui diffuse la lumière du nouveau toit panoramique.
Double ration
Au-delà de moderniser les prestations de son Berlingo, Citroën s’est attaché à combler ses lacunes face à la concurrence. Et plus particulièrement l’absence de vitres électriques à l’arrière et d’une version longue au catalogue. Au lancement, en septembre prochain, celui-ci comptera une version M de 4,40 m, ici photographiée, et l’inédite XL de 4,75 m. Plus long de 2 cm que le modèle actuel, le Berlingo M se distingue par une capacité de chargement supérieure de 100 l (775 l).
Pour cela, les ingénieurs ont avancé de quelques centimètres la banquette arrière sans conséquences fâcheuses en termes d’habitabilité. La déclinaison XL, allongée de 35 cm, se transforme en « avion-cargo » avec une soute de 1 050 l.
Modularité au top
Quel que soit le format, le Berlingo se décline en 5 ou 7 places. A la différence près que les deux sièges extractibles placés dans le coffre coulissent sur 13 cm sur le XL.
Bien qu’ils ne soient pas coulissants, les trois sièges individuels du second rang (banquette 2/3-1/3 en entrée de gamme) s’escamotent désormais dans le plancher depuis le coffre via les palettes Magic Flat (disponibles au deuxième trimestre 2019).
Associés au siège passager avant escamotable, cela permet d’obtenir une longueur de chargement de 2,70 m (3,05 m sur le XL). La flexibilité concerne aussi le cache-bagages désormais réglable sur deux niveaux et qui peut se glisser derrière les sièges du second rang en cas de non-utilisation.
Des dessous modernes
Techniquement, le Berlingo adopte la plateforme EMP2 du Citroën C4 Picasso à l’exception du train arrière RG5 (identique à celui du modèle actuel) dont les réglages ont été revus pour maximiser le confort.
L’apparition d’une direction électrique va améliorer la maniabilité et le diamètre de braquage. Sous le capot, le Berlingo adopte des moteurs dernier cri ainsi que la nouvelle boîte automatique à huit rapports EAT8. En essence, la gamme s’appuiera au lancement sur le 1.2 PureTech 110 BVM6 rejoint, au second semestre 2019, par la version de 130 ch EAT8. Le nouveau moteur diesel 1.5 BlueHDi se décline en trois puissances : 75, 100 et 130 (BVM6 et EAT8).
Selon nos informations, une version électrique est aussi en cours de développement à partir des modules de la future plateforme eCMP attendue fin 2019. Ce qui sera aussi le cas de la version utilitaire dévoilée en septembre 2018 au salon de Hanovre. Qui dit plateforme EMP2, dit aussi nouvelles aides à la conduite.
Technologiquement à la page
Sur ce chapitre, le ludospace se met à la page avec pas moins de dix-neuf nouveaux systèmes connus sur les dernières productions du groupe PSA. Citons l’affichage tête haute en couleur, l’alerte de franchissement de ligne, le régulateur de vitesse adaptatif (avec fonction Stop sur EAT8), le système de surveillance d’angle mort, le freinage automatique d’urgence Active City Brake, l’aide au stationnement latéral, la caméra panoramique 180°, le contrôle de stabilité de la remorque, le Park Assist…
Une liste complétée par des équipements de confort tels que l’accès et le démarrage sans clé, la recharge du smartphone par induction, l’aide au démarrage en cote, le frein de stationnement, le GPS connecté 3D ou la connectivité avec les smartphones.
Si, depuis 1996, le Berlingo a su apporter son lot d’innovations (lunette arrière ouvrante, trois sièges individuels…), cette troisième génération place la barre très haut en termes de prestations et d’ingéniosité, tout en préservant les fondamentaux de ce type de véhicule. Ses principaux concurrents, le Renault Kangoo et le Volkswagen Caddy, renouvelés respectivement en 2019 et 2020, prennent un sacré coup de vieux !
Source : http://www.largus.fr/geneve/citroen-berlingo-3-2018-toutes-les-infos-et-photos-officielles-9002390.html#ixzz579p7FAfb
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