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Pas d'usines pour PSA au Québec



Le Groupe PSA et Hexagon souhaitaient fabriquer des composants de véhicules électriques au Québec, avec deux partenaires locaux. Mais la Belle Province estime que cette coentreprise annoncée en janvier 2016 coûterait trop cher à ses contribuables.
L'annonce est passée inaperçue en France, alors qu'au Québec, elle fait grand bruit. Le 7 février 2018, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard confirmait que l'alliance industrielle franco-québécoise annoncée fièrement le 20 janvier 2016, lors du Forum économique mondial de Davos "n'est pas commercialement viable". Et que, par conséquent, la coentreprise Arion Technologies Automobiles fondée en mars 2016 a été dissoute.
Voici deux ans, le Groupe PSA (Peugeot, Citroën, DS Automobiles) et la PME française Exagon Motors (spécialisée dans la conception, la fabrication et la mise-au-point des véhicules électrique de compétition) ont trouvé à s'allier à deux filiales de l'énergéticien public Hydro-Québec (IndusTech et TM4), ainsi qu'au fonds Investissement Québec pour développer sur place des composants de véhicules électriques haute performance (des moteurs, par exemple). A l'époque, le gouvernement de la province canadienne avait promis d'engager environ 10 millions d'euros en soutien de ce projet : sur ces 16 millions de dollars, six seraient versés sous la forme d'un prêt et dix sous la forme d'une entrée au capital.
Le Québec rêvait d'une usine de voitures électriques
Tandis que le Groupe PSA précisait vouloir apporter "son expertise pour l’intégration automobile de ces composants, dont il deviendrait le principal client pour la diffusion mondiale", le premier ministre Philippe Couillard se réjouissait de favoriser ainsi la diffusion des véhicules électriques, débouché naturel pour l'hydroélectricité que produit sa province. "Le Québec, c’est le terreau idéal du développement du véhicule électrique", s'était réjoui à l'époque P. Couillard. 
Changement de ton deux ans plus tard : "Les partenaires, sagement, ont décidé que c’était probablement pas commercialement viable, ils ont décidé d’interrompre le projet", a déclaré le premier ministre du Québec le 7 février 2018. Avant de maintenir publiquement son objectif de voir 100.000 véhicules à propulsion électrique sur les routes de la seule province canadienne à l'horizon 2020, contre 24.000 aujourd'hui. 

Des millions de dollars dépensés en étude de faisabilité
Là où le bât blesse, pour l'opinion publique québécoise, c'est que ce projet avorté a déjà coûté près de 14 millions de dollars de deniers publics en frais d'étude de faisabilité. Le ministre de l'économie, Dominique Anglade a voulu relativiser la dépense en confirmant que le projet s'est arrêté "pour le bien du contribuable". Son ministère soutien que cette décision a été prise par les partenaires au projet, lors d'un conseil d'administration.
Toutefois Le Journal du Québec rapporte dans son édition du 21 février qu'une source bien au fait du dossier prétend que le gouvernement a fait pression pour mettre fin aux dépenses publiques. Le projet d'usine n'aurait été viable qu'au prix d'un soutien que le Québec ne serait pas prêt à accorder.
Source :

Commentaires

  1. Tient ...une question, que devient l'autonomie d'une voiture électrique par grand froid....??? quand je vois mon portable quasi diviser par deux sa tenue quand il est exposé au froid....???

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