Transfert du blog

Bonjour à tous,

A compter d'aujourd'hui, le blog est fermé et remplacé par le site Passionnément Citroën.

Vous serez automatiquement redirigé vers le nouveau site.

Merci de votre compréhension

Citroën BX Sport : Pas une voiture de papy



Version de loin la moins diffusée de la célèbre BX, la Sport est née au milieu des années 80, en pleine période GTi. Voici nos « souvenirs de jeunesse » à son volant !

Quand on est citroëniste de génération en génération et que l’on roule tous les jours en Ami 8 et en GS, on accepte le manque de cavalerie des « flats » Citroën refroidis par air. Au beau milieu des années 80, âge d’or des petites GTi survitaminées, on vit juste une frustration quotidienne. Aussi, lorsque nous découvrons début 1985 dans les pages de notre magazine préféré, Auto Moto (sic), cette série limitée de la BX, notre sang ne fait qu’un tour. Rendez-vous est pris pour le samedi suivant à la concession de Compiègne pour un essai de cette Sport ! Il est 14h00 pétantes. Engoncé dans son costume et arborant un sourire contrit, le commercial nous annonce qu’étant seul à la concession il ne pourra pas nous accompagner pour notre « petit » essai. Mon frère et moi faisons mines d’être déçus; mais nous sommes ravis ! 
Les petites routes de Picardie n’ayant plus de secret pour nous, et la maréchaussée de l’époque ne s’adonnant pas encore au tir aux pigeons, nous partons la fleur au fusil, les deux carbus double corps de 40 mm ouverts en grand ! Enivrés par la sonorité du 1 905 cm3 emprunté à la… 205 GTi mais retravaillé en profondeur par le préparateur Danielson de Magny-Cours (arbre à cames, culasse et soupapes…), nous jouons avec les 126 chevaux et seulement 1 010 kilos de cette familiale particulièrement légère. De quoi « accrocher » la V max avec autant de facilité qu’au volant des meilleures GTi de l’époque. Sans compter sur la célèbre suspension hydropneumatique – au tarage ici affermi – qui lui confère un comportement impérial, doublé d’un dynamisme pour le moins inhabituel sur une Citroën. La vivacité de son train arrière n’ayant pas grand chose à envier à celle des cousines Peugeot 205 et 309 GTi. Il n’est pas loin de 18h00 quand nous rentrons à la concession après avoir presque totalement siroté les 52 litres du réservoir ! 

Notre commercial a creusé un sillon dans la cour à force de faire les cent pas, tel un lion en cage. Mais il est ravi et rassuré de revoir sa voiture entière ! Il n’a pas perdu sa journée puisqu’il vient de réaliser la vente de l’une des 2 500 premières Sport ! Et c’est un crédit étudiant qui financera la coquette somme de 104 500 Francs de l’époque. Un investissement que nous n’avons jamais regretté puisque 32 ans plus tard cette Sport trône toujours fièrement dans notre garage aux côtés de plusieurs autres modèles chevronnés. Son compteur affichant la bagatelle de… 371 000 km ! « J’aime, j’aime, j’aime », comme chantait Julien Clerc dans les publicités de l’époque !



Source : 

Commentaires

  1. ça c'est une voiture qui ronronnais fort....et qui collait la route....j'ai jamais possédé, mais roulé plusieurs fois celle d'une connaissance....
    Il est vrais qu'ayant eu une GS X2... on rêvais d'avoir une version 80/85 CV.... qui n'est jamais venu...ou alors il fallait s'aventurer avec des préparateurs de compétition....hors règles routières....ceci dit on roulais trés constant car on ralentissais peu en virage... et on faisait du chemin rapidement.... mais pour les sensations....il fallait chercher....

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire