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Comparatif Citroën C3 Aircross vs Dacia Duster



Les raisons de choisir le Duster…

Son tarif très alléchant. 5 000 € d’écart, à ce niveau de gamme, c’est colossal. Malus compris, la différence entre les deux voitures en lice tombe à 4 040 €. Pour le prix de la Citroën, on peut donc rouler en Dacia et s’offrir, en prime, une petite voiture d’occasion ou des vacances en famille. Tout est affaire de choix. En plus de ce tarif canon, l’équipement de cette finition haute Prestige n’a rien d’indigent. Il comprend même la caméra de recul, une option sur le petit SUV aux chevrons (390 €). Mieux encore, en changeant de génération, le Duster évolue dans le bon sens, avec une climatisation et des phares automatiques en série, et la possibilité d’avoir l’accès et le démarrage sans clé pour à peine 200 € supplémentaires, contre 350 € chez Citroën. Bien que low-cost, Dacia profite d’une excellente image en France. Depuis son lancement en juin 2005, la filiale à bas coûts du groupe Renault a vendu plus d’un million de voitures dans l’Hexagone. Une bonne santé, qui maintient sa valeur sur le marché de l’occasion, contrairement à celle de son rival du jour. Très fidèles, les clients Duster attendent le nouveau modèle avec impatience. Ils l’espèrent au moins aussi solide que l’ancien et comptent toujours sur sa garantie de trois ans.

Le moteur à distribution par chaîne, qui équipe le Duster, fait preuve de robustesse et son entretien se révèle moins onéreux que le remplacement de la courroie sur le C3. Le secret de Dacia ? La possibilité de piocher, dans la banque d’organes Renault, des mécaniques éprouvées, à la fiabilité avérée. Souple, à défaut d’être très performant, le quatre-cylindres 1.2 TCe développant 125 ch déplace ainsi correctement les 4,34 m et 1 200 kg (à vide) du Duster “2”. Et pour ne rien gâcher, cette mécanique basique se montre moins sonore, à l’accélération, que le trois-cylindres PSA. Contrairement à la version sortante, les longs trajets à bord du roumain n’ont donc plus rien du calvaire. Profondément revue, l’insonorisation se montre plus poussée que sur l’Aircross, qui souffre de bruits d’air à partir de 110 km/h et de roulement sur mauvais revêtements. Proposant un amortissement aussi confortable l’un que l’autre, le Dacia dispose néanmoins d’une habitabilité légèrement supérieure aux places arrière, en largeur aux coudes, garde au toit et espace aux jambes.

En vrai SUV, le Dacia Duster peut être équipé, moyennant 2 000 €, d’une très efficace transmission à quatre roues motrices. Très appréciées des montagnards et des campagnards, les versions 4×4 font preuve d’une réelle efficacité en tout-terrain. Jouant aussi la carte du SUV très polyvalent, le C3 Aircross se montre très à l’aise sur les chemins et les terrains un peu meubles, une fois équipé du Grip Control. Bien moins cher (300 €) qu’une véritable transmission intégrale, ce système d’antipatinage intelligent avoue cependant ses limites lorsque les conditions se détériorent réellement. Livré d’office avec des pneus mixtes M+S peu performants sur asphalte, le C3 Aircross voit son comportement altéré. Sans être sportif, le Duster arrive donc à faire légèrement mieux qu’une production PSA, dans un domaine pourtant très cher au groupe.

… ou de préférer le C3 Aircross

Pour l’attrait de la nouveauté. Bien qu’apparu quelques semaines avant le Duster, le C3 Aircross souffle un vent nouveau sur la catégorie des petits SUV. Alors que le Dacia ne chamboule pas son dessin pour préserver une clientèle nombreuse et fidèle, le petit crossover aux chevrons sort, lui, la carte de la séduction. Plus mode ou “tendance”, il offre un large choix de personnalisation, moyennant quelques euros. Le toit est proposé en trois coloris (noir, blanc et sable), tout comme les arches de toit et coques de rétroviseurs, disponibles en blanc, orange, ou argent. Dans l’habitacle, différentes ambiances permettent de laisser libre cours à une certaine fantaisie. Bref, si la qualité moyenne des matériaux égale celle du Duster, l’Aircoss ne souffre pas de l’austérité du Dacia. En témoigne, aussi, l’immense toit ouvrant optionnel (850 €), indisponible sur le Duster.

Côté habitabilité et modularité, le Citroën propose une astucieuse banquette coulissante (sur 15 cm), qui permet de faire varier le volume du coffre de 410 à 520 litres. Le chargement est aussi plus aisé, grâce à un seuil de coffre plus bas, 60 cm contre 80 cm pour le Duster. Pour disposer d’espace supplémentaire, le siège passager avant s’incline totalement vers l’avant (390 € avec les codes/phares automatiques et les rideaux pare-soleil arrière), autorisant alors une longueur de chargement de 2,40 m. Côté confort, les sensibles des vertèbres apprécieront le moelleux des sièges Citroën, mieux dessinés que ceux du Duster, qui souffrent d’un manque de maintien du buste.

Sous le capot du dernier-né des SUV français, on retrouve avec plaisir l’excellent trois-cylindres PureTech 130 ch, associé à une boîte manuelle à six rapports. Vif, prenant ses tours avec allégresse et distillant des performances remarquables, il fait presque passer le C3 Aircross pour un SUV “GTI”, que le conducteur Dacia aura bien du mal à suivre sans solliciter la mécanique et faire grimper sa consommation. À rythme soutenu, nous avons ainsi relevé 9,5 l/100 km pour le Duster, contre 8,5 pour le C3. Plus récente, la technologie du trois pattes PSA émet aussi moins de CO2 que le “vieux” bloc Renault. Un bénéfice qui permet au C3 de demeurer sous la barre des 120 g/km et d’être dispensé de malus écologique.

Autre point fort de l’Aircross, comparé à son rival du jour : la sécurité. Cinq étoiles au crash-test EuroNCAP pour le tricolore, contre trois, seulement, pour le roumain, qui pèche par son manque d’équipements de sécurité. À bord du Dacia en effet, l’aide à la conduite se limite à l’avertisseur d’angles morts, proposé en option à 200 €. Pour le reste, circulez, il n’y a rien à voir. Plus moderne et forcément moins low-cost, le SUV chevronné dispose, lui, en série, d’un freinage d’urgence urbain et d’un système d’alerte de collision très efficace. En piochant dans les suppléments, on peut également s’offrir un détecteur de fatigue ou un très pratique affichage tête-haute couleur (400 €). Mais bien sûr, tout cela a un prix.
Verdict
Plus joyeux, plus sûr, plus performant et plus modulable, le Citroën C3 Aircross doit pourtant s’incliner face à un Dacia Duster, aux prestations désormais très convaincantes, qui peuvent faire trembler celles proposées par les constructeurs généralistes. Quant au tarif du Dacia, il est imbattable.

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Commentaires

  1. les feux arrières sont assez horribles sans finesse, l'extracteur d'air sur les ailes ça fait bricolage d'amateur et l'intérieur quel déprime du noir de chez noir.
    Je dois admettre qu'il peut attirer un public peu enclin a mettre deux sous de plus dans une voiture et avoir un SUV visuellement imposant.
    Ce qui me déplait le plus c'est le détournement de musique iconique du groupe de rock Queen « Another One Bites The Dust" rien que pour ça je déteste le duster qui rappelons la traduction signifie torchon, chiffon!

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  2. Je vous trouve assez dur avec Dacia.... et la traduction n'est, je crois, pas exacte... ce serai plutôt dépoussiereur... néologisme approchant car je crois que le nom est lui même un néologisme anglais...
    Et il faut lui laisser une réussite remarquable...

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