PSA Retail vient d’inaugurer son premier site tri-marque au Portugal, près de Lisbonne. Un espace de 18 000 m2 et 110 collaborateurs installé sur l’un des principaux bassins de population du Portugal.
PSA Retail poursuit son déploiement à l’international avec l’ouverture d’un site tri-marque à Carnaxide, au sein d’une zone économique importante du grand Lisbonne. À l’image des autres sites tri-marque du constructeur, chaque marque dispose de son espace et de son univers spécifique. L’ensemble s’étend sur près de 18 000 m2 dont 7 500 m2 couverts, qui abritent 1 750 m2d’exposition pour les véhicules neufs et 4 200 m2 consacrés à l’après-vente. Cet établissement renferme un fort contenu digitalpour les trois marques et arbore tous les nouveaux standards de Citroën et Peugeot. Il représente également le premier DS Store pour le Portugal, au moment où le SUV DS 7 Crossback est commercialisé sur place. Près de 1 400 m2 sont dédiés à l’activité VO, autour du concept de véhicule semi-nouveau, qui bénéficie d’une remise à niveau, de 90 points de contrôle et d’une garantie d’un an au minimum. En après-vente, le site gère toutes les activités sur place. Organisé en zones spécifiques selon le type d’opération, l’atelier est ouvert de 8 heures à 20 heures mais fonctionne 24 heures sur 24. Ce nouveau point de vente prend place au sein de la plaque ibérique de PSA Retail, qui a vendu 69 000 véhicules neufs et d’occasion en 2017. Au Portugal, 7 900véhicules ont été vendus et le chiffre d’affaires a atteint 114,6 millions d’euros l’année dernière. Le nombre d’heures en après-vente s’est élevé à 122 300 heures. Le seul site de Carnaxide a vendu 1 241 VN et 1 595 VO en 2017 pour un total de 43 000 heures en après-vente. L’ensemble a généré un chiffre d’affaires de 31 millions d’euros.
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Merci Jeremy
RépondreSupprimerPSA réorganise son réseau avec de grosses "plaques" qui impressionnent sur la taille des sites, l'offre VN / VO, les heures d'ouverture.
Il est dommage pourtant que le groupe ne communique pas sur la pénétration de ces mastodontes par rapport à une "plaque" simple. Je serai curieux de savoir si DS, encadré par deux mainstream, parvient à bien vendre plutôt qu'être totalement indépendant.
Et si l'urgence OPEL est plutôt industriel, il ne serait pas étonnant dans 1/2 ans de voir apparaitre des tri-marques OPEL / PEUGEOT / CITROEN.
Les marques sont suffisamment différenciées pour l'envisager sérieusement.
Je ne suis pas convaincu que le tri-marques avec Opel présente un intérêt, car cela associerai Opel à français, alors que PSA souhaite je crois plutôt capitaliser sur Opel Allemand...
RépondreSupprimerTu as raison et Carlos TAVARES avait insisté sur le sujet pour justifier l'acquisition d'une marque mainstream.
SupprimerMais il faut prendre en considération :
1. Que les acheteurs potentiels dans leur parcours regardent en premier lieu sur internet et qu'ils n'ont pas de mal à trouver que les programmes sont partagés, même au niveau des moteurs.
2. Que cela n'empêche pas Mercedes de vendre avec l'image allemande et des moteurs de Renault...
3. Sur la photo, on voit un "mur" avec 3 constructeurs et un étage au-dessus. Difficile de faire croire à un acheteur de DS que sa voiture en atelier ne part pas avec les deux mainstream...
Et pourtant, ça à l'air de fonctionner puisque plein de tri-marques ou bi-marques ont été fait comme cela.
4.La question reste très importante : faut-il envisager de laisser deux vendeurs indépendants à quelques kilomètres loin de l'autre ou organiser un mastondonte qui aurait une meilleure visibilité ?
C'est quelque part à celui qui prend le risque de le faire. Et on a une grande différence entre les réseaux : Très concentré chez Peugeot, moyennement concentré chez Citroen et encore moins concentré chez OPEL où il reste beaucoup de petits retailers mono-sites qui n'intéressent pas forcément PSA (ie : interview publiée en octobre du directeur des ventes OPEL qui a été mise sur le blog).
6. Peut-être par contre qu'une image brouillée en Allemagne affaiblirait OPEL mais ils ont bien vendu du chevrolet pendant des années, le client allemand serait-il gêné de voir une C5, un cactus ou une C3 dans le hall d'à-côté ?
Et je pense au contraire que les vendeurs d'OPEL ont perdu des volumes (VN/VO/maintenance) avec la disparition de CHEVROLET en Europe et qu'ils seraient ouverts à la discussion de pouvoir proposer une autre marque ou d'envisager de le faire dès lors que l'aspect réparation leur permet de faire des économies d'échelle.
C'est bien le cas d'un client C3 aircross qui viendrait faire une maintenance sur son véhicule : le 110cv essence ou le 130cv essence de PSA, ils commencent à connaitre avec les crossland et grandland.
Enfin, Carlos TAVARES avait déjà évoqué une canibalisation faible, avec des chiffres détaillés fournis (assemblée 2017).
Un client de C3 aircross serait-il tenté d'acheter une crossland ? Un client de 3008 serait-il tenté d'acheter une Grandland ?
Je ne le crois pas, et c'est une force remarquable pour PSA et qui devrait intéresser des gros vendeurs.