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Carlos Tavares qualifie la politique environnementale d'incohérente


Le changement brusque d'opinion sur le diesel et la marche quelque peu forcée vers l'électrique ont bousculé les constructeurs. Les plus "agiles" s'en sortiront quand les autres se feront "laminer", selon Carlos Tavares, le patron de PSA, qui fustige une nouvelle fois les contraintes trop fortes imposées aux constructeurs.


L'industrie automobile est devenue une des plus complexes au fil du temps. Autrefois marquée par la liberté quasiment totale d'action, celle-ci est aujourd'hui empreinte de lois, de normes et de contraintes sévères, qui donnent de véritables maux de tête aux dirigeants. Lors de la remise du trophée de l'homme de l'année 2017 par nos confrères du JournalAuto, Carlos Tavares, patron de PSA, est justement revenu (une nouvelle fois) sur ce climat de tension qui règne chez certains.

"Nous avons un niveau de contradiction qui entoure l’industrie automobile qui devient juste au-delà de ce que nos sociétés occidentales peuvent accepter et c’est important de le comprendre. Il y a tout un tas d’incohérences dans nos sociétés. L’industrie s’adapte, en tout cas, pour ceux qui sont agiles tandis que les autres se feront laminer.  Si vous dites aux salariés de l’automobile : votre industrie doit être totalement électrifiée. Très bien, les objectifs sont fixés dans le temps. Mais en même temps, les clients ne viendront pas acheter vos voitures électriques car ils ne pourront pas les recharger, qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce acceptable d’un point de vue social, sociétal ? Evidemment, la réponse est non. Le niveau de contradictions et de chaos dans lequel nous vivons devient limite pour un certain nombre d’entreprises."

Carlos Tavares fait évidemment référence aux objectifs "CO2" imposés par l'Europe, qui oblige les constructeurs à drastiquement réduire les émissions. Mais alors que cela pouvait se faire grâce au diesel (son avantage est de rejeter moins de CO2 qu'un moteur essence, rappelons-le), depuis le dieselgate et l'effondrement du diesel, les marques automobiles font face à un dilemme. Qui ne peut être résolu que par le passage à l'électrique. Qu'on le veuille, ou non.


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