Après une entrée remarquée, la DS5, première Citroën fabriquée à Sochaux devenue voiture présidentielle, s'efface sur un bilan en demi teinte. 80 000 exemplaires produit en 7 ans en Chine et à Sochaux où les derniers numéros sortent en ce début du mois de mai de l'atelier qui lui a été dédié.
C'est une page singulière de l'histoire de Sochaux qui se tourne en ce début du mois de mai, avec la fin de la production de la DS 5 dans l'atelier qui lui est dédié depuis deux ans au cœur de l'usine du Doubs. La DS 5, première Citroën à faire son entrée dans le centre de production historique, était devenue voiture présidentielle pour l'investiture de François Hollande en 2012, puis fer de lance de la nouvelle marque DS Automobiles crée par le groupe PSA en 2015.
A Sochaux, la DS 5 est produite dans l'intimité de son atelier dédié
"Il nous reste 130 exemplaires à produire dans l'atelier de Sochaux" où les voitures sont assemblées sur des chariots indépendants par quelques 90 opérateurs, explique Guillaume Olivari, responsable fabrication dans cet atelier. "On tient le décompte, car c'est avec une grande émotion qu'on assister à la sortie du tout dernier numéro".
Sur les postes, les opérateurs saluent cette production presque "artisanale". "On a obtenu de biens meilleurs résultats qualité, ici dans cet atelier que sur la ligne du système 2", explique Catherine qui effectue le contrôle de cette DS5 depuis le début de sa fabrication, "parce qu'un atelier plus petit permet plus de réactivité et responsabilise davantage les opérateurs."
Près de huit ans après son lancement, la DS 5 s'apprête à tirer sa révérence sur un bilan en demi-teinte. Près 80 000 exemplaires ont été fabriqués en 7 ans à Sochaux et en Chine. C'est en dessous des espérances de la marque. Ce modèle à l'allure inédite voulait incarner le luxe à la française, appliqué à l'automobile. Coté motorisation, cette DS5 a aussi été la première a proposer un moteur hybride diesel en 4 roues motrices.
En 7 ans, le modèle DS 5 s'est peut-être essoufflé
Un bilan en demi-teinte qui peut avoir deux explications, selon Pascal Wimmer, le directeur de la plus vaste concession Citroën de France à Voujeaucourt. D'abord, "le positionnement du véhicule entre le haut du panier de la marque généraliste et le premium, sorte de ventre mou pas suffisamment identifié". Ensuite, "Le modèle s'est peut-être un peu essoufflé, parce qu'il n'a pas été renouvelé assez rapidement".
Cette DS 5 s'efface dans une certaine discrétion et sans successeur annoncé. Une aventure résolument singulière qui aura marqué l'usine de Sochaux.
Source :
https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/a-sochaux-la-ds5-tire-sa-reverance-1525084102
Un bilan en demi-teinte qui peut avoir deux explications, selon Pascal Wimmer, le directeur de la plus vaste concession Citroën de France à Voujeaucourt. D'abord, "le positionnement du véhicule entre le haut du panier de la marque généraliste et le premium, sorte de ventre mou pas suffisamment identifié". Ensuite, "Le modèle s'est peut-être un peu essoufflé, parce qu'il n'a pas été renouvelé assez rapidement".
Cette DS 5 s'efface dans une certaine discrétion et sans successeur annoncé. Une aventure résolument singulière qui aura marqué l'usine de Sochaux.
Source :
https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/a-sochaux-la-ds5-tire-sa-reverance-1525084102
80 000 exemplaires en 7 ans: triste et décevant car elle méritait mieux; c'est aussi qu'elle a été mal soutenue par le constructeur. Et mal comprise par certains journalistes obnubilés par les berlines allemandes. J'en ai une depuis 2014, Hybrid4. Oui: le coffre est un peu petit et le confort décevant sur route abîmée. L'ergonomie demande un brin d'habitude. Mais quel plaisir et quel confort sur autoroute et dès que la route est en bon état, quelle tenue de route, quel look, quels sièges... Je l'adore.
RépondreSupprimerUne voiture dont l'intérieur mérite bien mieux que ce que nos journaleux français ont dit...cassée sur son châssis certes un peu dépassé, mais la réalisation en terme de qualité vaut largement une teutonne ... en effet des ventes décevantes...
RépondreSupprimerJe conteste les chiffres indiqués suivant les chiffres de ventes indiqués par PSA chaque trimestre : 3.3KV(2011), 28KV(2012), 24KV(2013), 33KV(2014), 20KV(2015), 14KV(2016), 8KV(2017) donc plus de 130KV sur sa vie économique soit un peu plus de 1600 véhicules par mois.
RépondreSupprimerMon avis est tranché sur ce véhicule, l'effet de pertes de volumes rapides constatés sur un véhicule à style ostentatoire et l'impact qu'il a pu avoir sur le plan produit de Citroen et DS en europe et en Chine pendant de très nombreuses années.
Mais, comme pour Cactus I, un échec comme celui-là, c'est à dire le véhicule iconique qui doit servir de porte-drapeau pendant une génération de véhicules sert... et fait le bonheur de possesseurs qui pourront passer ce véhicule en collector.
Toutefois, notons qu'il y a une forme de déresponsabilisation chez les deux marques : On a porté ces véhicules à fond pendant un peu plus d'un an, au point d'indiquer que les vendeurs n'avaient rien compris à la proposition stylistique, pour aboutir dans un très grand anonymat d'enterrement en première classe : Pour DS5, on oubliera vite parce qu'on a besoin de place à Sochaux mais pour Cactus 1, faire autant de changement au bout de 4 ans et presque dire que c'est une situation gérée, c'est très déroutant pour les clients Citroen.
Je suis donc plus fier pour Citroen d'avoir proposé C5 en 2008 et C4 en 2009 que des véhicules à ambition folles comme DS5 ou DS4. Du moins tant que Citroen et DS ne sauront pas capables de prévoir entre deux générations une période de 5 ans plutôt que 7, car l'effet "quirky" s'estompe vite, cela s'impose à n'importe quel constructeur du reste, ce n'est pas propre à ces marques là...
celle qui aurait du être une Citroën à part entière avec un confort digne de ce nom n'a été qu'un véhicule pour permettre à DS d'étoffer sa gamme en attendant la suite.
RépondreSupprimerComment un Citroëniste avide de confort aurait il pu être séduit pas un véhicule qui dés le lancement à été dit raide!
Hier soir une émission sur les véhicules présidentiels, sur RMC, parlait bien entendu de la DS et de l'attentat du Petit Clamart et bien le gars qui en parlait avait une chemise qui arborait DS Automobiles!
Que DS ait inspiré la nouvelle marque ok et tout le monde pourrait comprendre mais qu'il en revendique la paternité c'est n'importe quoi et personne n'y adhère.
Pour moi, la ds5 est née au mauvais moment. Elle est née en tant qu'une Citroën "prenium". Elle s'est tapé la séparation des deux marques, qui a été mal perçue par beaucoup de personne. Puis la faillite de PSA ou tout à été gelé pour Citroën et DS. S'est transformé en véritable DS mais trop tard pour investir de l'argent car DS se focalisant déjà sur les futurs modèles.
RépondreSupprimerPas de chance car tout le monde a reconnu la beauté de ses lignes à sa sortie.