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Essai Citroën C4 Cactus 1.2 PureTech 130



Née sous la forme d’un crossover, puis restylée en une soi-disant berline compacte, la créature aux chevrons brouille les pistes. Et pourquoi pas une GTI dans cette inédite version essence de 130 ch ?

Une puissance de 130 ch. Voilà qui suffisait largement à une pétillante GTI dans les années 1980. Alors qu’une telle cavalerie paraît bien modeste aujourd’hui sous le capot de n’importe quel SUV à la mode, elle inspire ce même âge d’or automobile au volant d’une légère C4 Cactus.

Au catalogue depuis le restylage intervenu ce printemps, le 1.2 PureTech 130 affiche ici une forme olympique. Avec à peine plus de 1 100 kg à mouvoir, cette déclinaison du 3-cylindres turbo essence, éprouvée par les Peugeot 308 et autre Citroën C4 Picasso, assure des accélérations vigoureuses sans jamais donner l’impression de forcer.

Sa rondeur naturelle, le couple maxi étant obtenu dès 1 750 tr/min, et l’étagement sans reproche de la boîte de vitesses à 6 rapports lui permettent de faire étalage d’une sacrée disponibilité, y compris lors des trajets autoroutiers. Les chiffres en attestent : le 0 à 100 km/h est effacé en 9”1 et la vitesse de pointe s’établit à 207 km/h ! Pas mal pour une Citroën à l’image si placide.

De quoi même donner envie de rejoindre le réseau secondaire et d’y jouer de la commande de boîte pour profiter à fond du caractère joyeux du moteur entre deux lacets. Sympathiquement vrombissant sans être envahissant, loin de là, ce petit 1 199 cm3, doté de l’injection directe, donne alors le meilleur de lui-mêmesans que sa consommation de sans-plomb s’envole. E-pa-tant.

Cette mécanique réussie ne suffit pas évidemment à faire du Cactus une véritable Grand Tourisme Injection. Aucune bombinette digne de ce nom n’oserait se passer de compte-tours ou de la moindre jauge de température moteur. En dépit d’une prétendue montée en gamme opérée en début d’année, ces deux compléments d’instrumentation ne font toujours pas partie du voyage.

Plus fondamentalement, la définition des trains roulants ne correspond absolument pas à une quelconque orientation sportive. Dotés de butées hydrauliques en compression comme en détente, les amortisseurs mettent à profit leurs généreux débattements et la souplesse de leurs ressorts pour garantir un confort de marche au moelleux impressionnant à basse vitesse.

Mais en forçant l’allure, l’ampleur de mouvements de caisse demeure incompatible avec une trajectoire à la précision millimétrique. Sans nuire à l’efficacité globale du châssis, en phase avec les standards de notre époque, cette indolence paraît aussi exacerbée par le manque de maintien des sièges.

Malgré la puissance de cette déclinaison inédite, le Cactus fait ainsi parfaitement comprendre qu’il s’apprécie de préférence en conduite, pourquoi pas rapide, mais coulée.

Pour s’offrir la plus performante des plantes grasses, il faut compter au minimum 21 150 €, voire 23 450 € dans cette finition haute Shine. Ce qui commence à faire beaucoup pour une familiale compacte, à la dotation sans grosse lacune, mais à la qualité de fabrication très “légère”. Cette version PureTech 130 échappe heureusement au malus écologique grâce à des émissions de CO2 contenues à 110 g/km.
Notre verdict

D’une puissance confortable, le PureTech sied plutôt bien à une familiale qui l’est tout autant.

On aimeBrio du moteur
Insonorisation convaincante
Confort épatant

On aime moinsMouvements de caisse omniprésents
Qualité de fabrication médiocre
Tarif coquet

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