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PSA compacte l'usine de Sevelnord, les syndicats craignent pour l'emploi


Le site PSA Hordain (ex-Sevelnord), usine d’assemblage auto, subit actuellement une opération de « compactage » : une partie de ses activités est transférée d’un bâtiment à l’autre. La CGT craint que ce bâtiment ne disparaisse et, avec, plus de la moitié des emplois du site. La direction dément.

Le compactage, qu’est-ce que c’est ? « Le site d’Hordain souffre d’une empreinte industrielle qui entraîne des charges qui viennent gréver le prix de notre production. D’où notre projet de modernisation, de rationalisation des surfaces : produire dans des volumes de surfaces ajustés, compte tenu des perspectives de ventes », explique Luc Samsoen, le directeur des ressources humaines du Pôle industriel Nord de PSA.

Concrètement ? Le bâtiment où est assuré le montage est transféré dans le celui du ferrage, « dans des surfaces libérées ». Un bâtiment de 100 000 m2 « avec une extension pour la logistique de l’ordre de 15 000 m2 ».

Une opération rendue possible grâce à des « solutions techniques que l’on n’avait pas il y a quelques années ». Également parce que « depuis le printemps 2016, on ne produit que des utilitaires, plus de monospaces. Et dans la conception de ces utilitaires, des activités sont confiées à nos équipementiers ».

Le calendrier. « Les travaux ont débuté concrètement début 2018. Nous espérons démarrer la production sur les nouvelles installations fin février 2019, avec une montée en progression sur les trois mois qui suivent. Tout serait basculé avant les congés d’été . »

Ce que craint la CGT. « On va vider le plus grand bâtiment, qui fait 95 000 m2 (100 000 d’après la direction). Que va-t-il advenir de ce bâtiment ?, interroge Ludovic Bouvier, responsable régional de la CGT métallurgie. On va le détruire. » Ce qui, selon lui, aurait pour conséquence qu’on réduise « au moins la moitié du personnel ». Elle craint la mise en application de l’accord de rupture conventionnelle collective, signé en janvier. Fin avril, le site comptait 3 044 salariés dont 1 844 en CDI.

Du côté de la direction, on affirme qu’« aujourd’hui, il n’y a pas de décision prise » quant au devenir de ce bâtiment. « Il sera remis à la disposition du groupe. Plusieurs études sont en cours. » En termes d’effectif, « pas de réduction de CDI » à venir. La quatrième équipe, récemment constituée(depuis le 18 mai), qui travaille en VSD (vendredi, samedi, dimanche), qui n’avait pas vocation à durer dans le temps, s’arrêterait en mai 2019.

La CGT veut agir. « On va engager une défense de l’ensemble des emplois et lutter contre la fermeture du bâtiment montage. La bataille va s’engager », assure Ludovic Bouvier, qui craint aussi un effet boule de neige sur d’autres sites. Il dénonce également une nouvelle dégradation des conditions de travail, alors que « les maladies professionnelles explosent », et les 4 millions d’euros touchés de la Région : « L’argent public ne peut pas servir à détruire l’emploi. ».

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